«Pourquoi prier pour ceux qui nous gouvernent?» par Christian Bibollet

Christian Bibollet mercredi 05 juin 2019

Pourquoi la corruption est-elle une tentation et, parfois, une pratique courante parmi les « décideurs » ? Tout en rappelant les pressions auxquelles ces personnes sont soumises, le théologien Christian Bibollet redit l’importance de prier pour nos dirigeants afin qu’ils assument leurs mandats avec intégrité.

Quand des instituts d’opinion évaluent l’action de personnes engagées en politique, les résultats leur sont rarement favorables. Pourtant, aussi loin qu’on remonte dans le temps, on observe que les hommes ont toujours voulu des « chefs ». Ce besoin d’organisation politique est le propre de nos sociétés, comme l’a rappelé la récente élection des membres du Parlement européen.

Que pensons-nous de ces processus électoraux destinés à désigner nos représentants et nos dirigeants ? Une mascarade et beaucoup de gesticulations pour n’élire que des gens en qui nous n’avons pas entièrement confiance ? Certains chrétiens préféreraient déjà vivre dans la nouvelle Jérusalem, sous le règne de Christ, délivrés de tout dilemme politique. Mais Asaph, dans le Psaume 82, nous ramène à notre quotidien pour nous rappeler que les personnes que nous élisons à des fonctions officielles vont déterminer le genre de société dans laquelle nous vivrons. A Timothée, pasteur de l’Eglise d’Ephèse, Paul « recommande en tout premier lieu ... qu’on prie pour les rois et pour tous ceux qui sont au pouvoir... » Pour quelle raison ? « Afin que nous puissions mener, à l’abri de toute violence et dans la paix, une vie qui exprime... notre attachement à Dieu et qui commande le respect » (1Timothée 2.1-2). On peut déduire de sa recommandation qu’il nous invite à prier pour que nos élus accomplissent leur mandat de manière à préserver la paix sociale.

Mais comment prier ? En réfléchissant, comme le Psaume 82 nous y invite, aux responsabilités qu’implique une charge officielle.

En quoi consiste la mission des gens investis d’une responsabilité officielle

Le Psaume 82 répond avec une parfaite clarté sur l’essentiel : « Défendez le faible, l’orphelin ; soyez justes à l’égard du pauvre et du malheureux, libérez le faible et le misérable, délivrez-les de la main des méchants ! » (Psaumes 82.3-4).

Dans l’exercice de leurs responsabilités, quelles que soient ces responsabilités – président d’un pays, ministre, ou par extension, chef d’entreprise ou chef de rayons dans un magasin –, ces responsables doivent, d’une manière ou d’une autre, respecter et faire respecter la justice à leur niveau. Mais c’est loin d’être une évidence. Au v. 2, Dieu exprime en effet son indignation envers les dirigeants injustes : « Ah ! Jusques à quand défendrez-vous les injustes et prendrez-vous le parti des méchants ? »

Dès son origine, le peuple d’Israël s’est organisé pour assurer la justice. Et il est vite apparu que ça ne pouvait pas être la responsabilité d’une seule personne. Quand il a vu comment Moïse s’y prenait pour régler les différends entre Israélites après leur sortie d’Egypte, Jéthro lui a conseillé de nommer comme juges des chefs de 1000, 100, 50 et 10 pour régler les litiges afin qu’il n’ait à s’occuper que des cas les plus difficiles (Exode 18). La Torah insiste en effet beaucoup sur la défense des veuves, des orphelins et des immigrés, c’est-à-dire les personnes les plus vulnérables de la société (voir par exemple Deutéronome 14.28-29 et 16.9-12).

Mais, comme le montrent la Bible aussi bien que notre expérience quotidienne, la justice est une exigence souvent négligée. Dans l’évangile de Luc, Jésus raconte l’histoire d’un juge inique et d’une pauvre veuve (18.2-5). Ce juge ne craignait pas Dieu et a longtemps refusé d’entrer en matière avec cette femme qui lui demandait de la défendre contre son adversaire. Mais après un temps, il s’est finalement résolu à s’occuper de son cas tant elle lui cassait la tête.

De tout temps, il a cependant existé des moyens beaucoup plus faciles d’obtenir gain de cause. La femme de la parabole était pauvre. Mais si vous êtes riche et pressé dans la vie, vous avez bien d’autres ressources que le harcèlement... C’est pour cela que lorsque nous prions pour les personnes exerçant le pouvoir, il faut prêter une attention particulière à leur probité.

Quelles tentations les personnes investies d’une charge officielle doivent-elles affronter ?

Dans ce Psaume 82, Dieu exprime son irritation à l’égard de certains dirigeants : « Ils ne comprennent rien, ils ne savent rien, ils avancent en tâtonnant parmi les ténèbres... » (verset 5).

Pourquoi ne comprennent-ils rien ? Pourquoi respecter le droit est-il devenu un exercice si compliqué pour eux ? Parce qu’il arrive que ceux qui assument des fonctions officielles cèdent à certaines des pressions qui sont exercées sur eux. Ils sont tenus d’agir selon la justice – c’est-à-dire dans le respect des prescriptions de la loi – mais ce qui est juste contrarie souvent les intérêts des puissants. Or, pour obtenir plus, vous pouvez, comme la veuve, harceler une autorité ou, plus subtilement, si vous êtes une agence gouvernementale ou une grosse entreprise, faire du lobbying pour convaincre des fonctionnaires de défendre vos intérêts, ou, si ce n’est pas suffisant, recourir à la corruption.

Proverbes 17.8 mentionne cette pratique : « Dans l’esprit de ceux qui l’utilisent, le pot-de-vin agit comme une pierre magique : quoi qu’ils entreprennent, il doit leur assurer le succès ».

Ceux qui veulent à tout prix obtenir ce qu’ils cherchent utilisent volontiers cette méthode. Mais la Bible insiste sur la responsabilité de chacun d’y résister. Exode 23.8 est sans ambiguïté : « Tu n’accepteras pas de pot-de-vin, car les présents aveuglent même des hommes lucides et compromettent la cause des justes ».

En dépit de nombreux avertissements, Israël n’a pas toujours su résister à ce fléau et de nombreux prophètes ont dénoncé la corruption qui gangrénait le peuple à leur époque. Esaïe menace : « Malheur à vous... qui, pour un pot-de-vin, acquittez le coupable et qui privez le juste du droit qui lui est dû » (5.20). Et, avant lui, Amos avait annoncé le jugement dont Dieu frapperait son peuple coupable de corruption : « Israël a commis de nombreux crimes... Voilà pourquoi je ne reviendrai pas sur l’arrêt que j’ai pris, car pour un pot-de-vin ils vendent l’innocent, et l’indigent pour un morceau de pain » (2.6).

Cette désinvolture vis-à-vis de la justice, qui allait de paire avec des pratiques religieuses idolâtres, a provoqué la désintégration morale d’Israël et, finalement, son exil. Quand le fonctionnement d’une société ne repose plus sur le droit (vérité et justice), mais sur la loi du plus fort, du plus rusé, du plus habile ou du plus cynique, le nombre de gens qui se considèrent tenus de respecter la loi diminue dramatiquement et l’anarchie règne.

Quand une société sombre dans un tel état, il arrive que des dirigeants – souvent corrompus eux-mêmes – instaurent des régimes despotiques pour tenter de ramener l’ordre. Mais quand le mal est fait, la justice n’a plus cours, et la vérité éclate : « Ils (les dirigeants) ne comprennent rien, ils ne savent rien, ils avancent en tâtonnant parmi les ténèbres » ; et la fin du verset décrit l’aboutissement de cette corruption généralisée : « Tous les fondements des pays du monde en sont ébranlés » (Psaume 82.5).

En résumé, sans droit ni justice, aucune société ne peut tenir debout ! Si nous prions pour nos élus, c’est donc aussi pour qu’ils résistent aux tentations particulières de leur fonction et qu’ils puissent remplir leur mandat loyalement.

Travailler en étant conscients du sérieux de leurs responsabilités

Dans ce Psaume 82, Asaph souligne que ceux qui assument des charges officielles ont deux motifs d’être sérieux tout au long de leur mandat. Le premier tient à l’autorité qui les a établis dans leur fonction. Le verset 6 nous apprend que c’est Dieu qui fait d’eux ses serviteurs : « J’avais dit : `Vous êtes des dieux, oui, vous tous, vous êtes des fils du Très-Haut ! » Ici, étonné, on se demande comment Dieu peut appeler « dieux » des hommes placés en position d’autorité ?

Jésus répond à cette question dans une discussion avec les Pharisiens où il reprend ce verset : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : ‘Moi le Seigneur, je vous ai dit : Vous êtes des dieux ?’ » Puis il commente : « Si votre Loi appelle ‘dieux’ ceux auxquels s’adresse la Parole de Dieu, comment pouvez-vous m’accuser de blasphème parce que j’ai dit : ‘Je suis le Fils de Dieu’ quand c’est le Père qui m’a consacré et envoyé dans le monde ? » (Jn 10.35-36).

Ce que Jésus nous apprend ici, c’est que ceux que Dieu appelle « dieux » au verset 6, sont ceux à qui il confie la responsabilité de faire respecter la justice en ce monde. C’est pour cela qu’Il souligne la dignité de leur fonction en utilisant le terme « dieux » à leur sujet et qu’il insiste sur l’importance de leur rôle en les déclarant « fils du Très-Haut ».

Le second motif qu’ont les personnes investies d’une charge officielle d’être sérieuses, c’est que Dieu ne fera pas de favoritisme à leur égard si elles sont négligentes ou se laissent corrompre. Malgré l’honneur attaché à leur fonction, Dieu ne les épargnera pas. Elles aussi devront rendre compte de leur administration : « Cependant, vous périrez comme tous les hommes, vous serez déchus comme les chefs des nations ! » (Psaume 82.7).

Cela dit, il faut aussitôt ajouter que les magistrats ou les personnes en position de leadership qui ont failli à l’idéal d’un service honnête et juste ne sont pas destinés à une inexorable condamnation. Eux aussi sont appelés à reconnaître leurs fautes et à renoncer à ce qui les a conduits à mal agir. Réfléchir, décider et agir de façon juste et désintéressée en toute circonstance, c’est une exigence qui nous dépasse tous. Dieu est donc disposé à manifester sa grâce à ceux qui ont failli dans une fonction officielle et qui le reconnaissent (1).

Tous les textes que nous venons d’examiner brièvement s’adressaient aux Juifs. Mais peut-on en appliquer les enseignements aux non-Juifs ? Peut-on utiliser le mot « dieux » pour désigner leurs dirigeants ? Il semble que oui pour deux raisons. D’abord, parce qu’en Romains 2.14-15, Paul rappelle que les non-Juifs ont un sens naturel de la justice et qu’ils peuvent faire spontanément ce que demande la Loi. Même si leur sens de la justice est imparfait, il a une certaine validité quand il s’agit de régler les rapports entre individus appartenant à la même société. Ensuite, parce qu’en Romains 13.1-5, Paul développe une conception de la dignité et du rôle des personnes en autorité qui se rapproche beaucoup de celle d’Asaph. Il faut se soumettre aux magistrats parce que c’est Dieu qui les a mis en place et leur délègue une part de son autorité. De ce fait, les défier revient à lutter contre les dispositions que Dieu a prises pour nous dissuader de faire le mal et pour nous protéger de ceux qui enfreignent la loi. En punissant le mal, ils exercent le mandat que Dieu leur a confié. Par conséquent, quand des magistrats portent des jugements, quand ils prennent des décisions, c’est en serviteurs d’une autorité plus grande que celle de l’Etat qu’ils le font (2).

En résumé, on ne respecte pas les autorités seulement parce qu’elles ont le pouvoir de nous punir mais parce qu’en maintenant l’ordre et en appliquant les décrets de justice, elles assurent à notre société les conditions d’une vie paisible bénéfique à tous et propice au service de l’Evangile. Nous avons là une autre raison de prier pour nos autorités.

Le secret de ceux qui restent intègres

Certains ont théorisé l’idée selon laquelle la préoccupation majeure du souverain est de conserver le pouvoir par tous les moyens. Ceux et celles qui ont dépensé des trésors d’énergie, de ruse et d’intelligence pour s’élever sur la marche la plus haute peuvent concevoir le « pouvoir » ainsi. Mais ce n’est pas la seule manière d’y parvenir et d’y rester.

En Israël, David n’a pas cherché à s’emparer de la royauté. En devenant roi, il n’assouvissait pas une ambition personnelle. Il a accepté de se mettre au service de son peuple, comme Dieu l’y avait appelé. En acceptant une telle responsabilité, il était censé se conformer aux instructions que Dieu avait données à Moïse avant même la conquête du pays. Selon le Deutéronome, le roi devait en effet être l’homme que Dieu a choisi. Il ne devait pas avoir une importante cavalerie, ni un grand nombre de femmes, « pour qu’il ne se corrompe pas », ni de grandes quantités d’argent et d’or. De plus, il devait écrire « sur un livre pour son usage personnel, une copie de cette Loi » que devaient lui communiquer les prêtres-lévites afin d’y obéir et d’en appliquer toutes les ordonnances. Pourquoi toutes ces précautions ? Afin qu’il ne s’enorgueillisse pas « pour s’élever au-dessus de ses compatriotes » et qu’il ne dévie pas de la Loi « ni dans un sens ni dans l’autre » (Deutéronome 17.14-20).

Dans les instructions que sa mère lui a données, le roi Lémuel s’est en particulier souvenu de celle qui précisait ce qu’implique le fait de ne pas dévier de la Loi : « Ouvre la bouche pour défendre ceux qui ne peuvent parler, pour défendre les droits de tous ceux qui sont délaissés. Oui, parle pour prononcer de justes verdicts. Défends les droits des malheureux et des pauvres ! » (Proverbes 31.8-9).

La Bible perpétue le souvenir de quelques rois justes : David, Ezéchias, Josaphat et quelques autres. Mais tous ont eu leurs moments de faiblesse et leurs lacunes. Un seul a parfaitement réussi. Choisi par Dieu, il a eu un ânon pour cavalerie, les dons de quelques femmes qui servaient à son entretien et à celui de ses disciples en guise de richesses et la communauté des croyants comme épouse. Il a écrit et complété sa copie de la Loi en réalisant ce qu’elle annonçait à son sujet. Il est apparu comme « l’astre levant qui vient pour nous d’en haut pour éclairer tous ceux qui habitent dans les ténèbres et l’ombre de la mort, et pour guider nos pas sur la voie de la paix » (Luc 1.78-79). Il est grand. Il est appelé « Fils du Très-Haut », et le Seigneur lui a donné le trône de David. Il règne pour toujours sur le peuple issu de Jacob, et son règne n’aura pas de fin (cf. Luc 1.32-33).

Jésus n’a pas tenté d’instaurer un royaume politique avec les moyens de la politique. Il a introduit dans le monde un royaume spirituel dont les effets se font sentir auprès de chaque être humain. Il agit souverainement sur le monde et confie aux « sujets » de son Royaume des tâches particulières en leur recommandant d’être « sel » et « lumière » dans le monde. Certains témoignent de son règne comme éducateurs, d’autres comme fonctionnaires ou comme élus locaux ou nationaux, etc.

Ceux d’entre eux qui accomplissent fidèlement leurs mandats ont tous le même secret : vivre et servir comme le Roi pour que les bénéfices de son règne profitent aux plus vulnérables, aux plus pauvres et que leurs vies soient transformées à mesure que leurs relations avec eux-mêmes et avec les autres, avec la création et avec leur Créateur sont restaurées.

Les hommes et les femmes que Dieu appelle à exercer des fonctions officielles, s’ils sont chrétiens, n’ont pas que leurs ressources propres, celles de leur administration ou de leur parti, pour répondre aux défis d’une telle charge. Ils ont en Christ le modèle et les ressources nécessaires pour défendre « le faible et l’orphelin », pour être justes « à l’égard du pauvre et du malheureux », pour libérer « le faible et le misérable », et pour les délivrer « de la main des méchants ! » (cf. Psaumes 82.3-4).

C’est en prenant en compte l’ensemble de leurs privilèges et de leurs devoirs qu’il faut prier pour les hommes et les femmes qui nous gouvernent, qu’ils soient chrétiens ou pas. Prier pour qu’ils ne se lassent pas de leur tâche, mais l’accomplissent avec intégrité jusqu’au bout en honorant Celui qu’ils servent sans nécessairement le connaître.

Christian Bibollet

Notes
1 Voir, par exemple, le cas de Chuck Colson (1931-2012), conseiller du Président Nixon qui, au cours d’un séjour en prison pour diverses malversations, a découvert la foi et a reconnu ses fautes.
2 C’est particulièrement vrai dans les pays qui jouissent d’un « Etat de droit » où tous les citoyens, quelle que soit leur fonction – président, ministre ou citoyen ordinaire –, peuvent tous se retrouver devant une cour de justice s’ils ont commis un délit punissable par la loi.
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