« Les Égyptiens ont connu les sauterelles qui dévoraient les récoltes, l’eau du Nil qui se transformait en sang... Nous, on a eu le masque, qui nous a caché toutes les émotions visibles du visage, et puis le reclus chez soi qui nous a séparés de nos proches. » Interrogé à propos des conséquences de la pandémie sur sa foi, Simon Bismuth, 31 ans, mentionne une lecture plus assidue de la Torah. « Nous avons tous dû apprendre à vivre différemment », résume-t-il. Et si le Covid-19 lui a fait penser à une plaie d’Égypte, « qui permet un passage », il lui a aussi évoqué le fait « qu’il fallait sonner le shofar », que les Juifs entendent lors des grandes fêtes de Roch Hachana, la nouvelle année juive, et Yom Kippour, le jour du grand pardon : « Car quand on sonne le shofar, pour moi, c’est un arrêt sur le temps. Et une remise en question sur l’avenir ».
(réd.)
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