« Prier dans un contexte interreligieux ? » : Les agnostiques et les athées manquaient à l'appel!

mardi 03 avril 2012

La question posée le 24 avril à Crêt-Bérard par la Communauté des Eglises chrétiennes dans le canton de Vaud (CECCV) était simple : à quelles conditions une célébration interreligieuse commune est-elle possible dans le canton de Vaud, suite à un événement tragique comme le Tsunami de 2004 ou le crash du SR 11 de 1998 ? Pour les deux intervenants réformé et catholique, la réponse est simple. Dans le canton de Vaud, ces deux communautés soutenues par l’Etat donnent une réponse favorable. Elles peuvent d’ailleurs tabler sur une expérience commune. En janvier 2005, une célébration œcuménique – et pas interreligieuse, mais œcuménique dans le sens où elle rassemblait des chrétiens entre eux –a eu lieu suite au Tsunami. Au cœur de cette célébration, des représentants de traditions religieuses des régions touchées par la catastrophe ont pu s’exprimer. Ils n’ont pas expressément prié, mais ont lu des textes issus de leur patrimoine culturel et religieux, en lien avec la catastrophe. Du côté des chrétiens orthodoxes et des évangéliques, les réserves ont été clairement exprimées. L’invocation d’une sorte de divinité commune indispose les représentants de ces deux communautés. Toutefois, l’idée d’un rassemblement commun en cas de circonstances extraordinaires n’a pas été exclue par ces deux représentants. Cette porte ouverte devrait encourager la poursuite de la réflexion. A l’heure où plus de 10 pour-cent de la population suisse se définit comme agnostique ou athée, l’intégration de cette frange de la population dans la réflexion devrait permettre de mettre en place des cérémonies « multiconvictionnelles » à même de satisfaire l’ensemble de la population vaudoise. Un peu dans la ligne de ce qui se fait aux Etats-Unis au moment de situations exceptionnelles, où des personnalités évangéliques, comme Billy Graham ou Rick Warren, se sont profilées comme des acteurs incontournables de ce qu’aux Etats-Unis on appelle la « religion civile ». Serge Carrel Lire l'article de Silvain Dupertuis: « Les célébrations interreligieuses au menu d’une journée de la Communauté des Eglises chrétiennes vaudoises ».

Opinion - avertissement

Les signataires de ces textes sont soit des membres de l’équipe de rédaction de lafree.ch soit des personnes invitées.
Chacun s’exprime à titre personnel et n’engage pas la FREE.

Publicité

Twitter - Actu évangélique

Journal Vivre

Opinion

Opinion

Agenda

Événements suivants

myfreelife.ch

  • « J’ai été un bébé volé du Sri Lanka »

    Ven 03 novembre 2023

    Il y a quelques années, un trafic d’enfants proposés à l’adoption à des couples suisses secouait l’actualité. Sélina Imhoff, 38 ans, pasteure dans l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin, en a été victime. Elle témoigne avoir appris à accepter et à avancer, avec ses fissures, par la foi. Et se sentir proche du Christ né, comme elle, dans des conditions indignes. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !