Le coronavirus frappe autour de nous. De plus en plus près ! C’est en tout cas mon expérience personnelle… L’épouse d’un ami est hospitalisée, une ancienne collègue de travail a été transférée aux urgences d’un hôpital universitaire, le père de mon pasteur est aussi hospitalisé, un membre de ma famille, qui travaille dans un hôpital, est contaminé… Ce covid-19 se répand autour de nous. Il affecte notre état d’esprit et nous rend souvent déprimés !
D’abord un acte de volonté
Dans le Psaume 9, l’auteur affirme au verset 10 : « Le Seigneur est un refuge pour l’opprimé, un refuge dans les temps de détresse. » Mais cette affirmation forte du fait que Dieu est un refuge ne vient pas de rien. Elle découle d’un processus que le Psaume 9 laisse entrevoir. Cette affirmation s’enracine tout d’abord dans un acte de volonté qui ouvre le Psaume et où l’auteur affirme : « De tout mon coeur, je veux te louer, Seigneur… »
Et l’auteur de ce Psaume 9 de faire ensuite mémoire, de se rappeler des interventions de Dieu dans sa vie. Le Seigneur a mis en fuite ses ennemis. Dans un conflit, il lui a permis de s’en sortir de manière équitable… Autant d’interventions de Dieu qui permettent à l’auteur du Psaume d’affirmer : « Le Seigneur est un refuge pour l’opprimé, un refuge dans les temps de détresse… »
Dieu, mon refuge !
Alors aujourd’hui, vous vous sentez peut-être particulièrement opprimés, particulièrement affectés par le fait que des relations sont en danger à cause du covid-19. Vous êtes peut-être traversés de craintes pour des proches ou des amis qui sont contaminés…
A partir du mouvement de ce début de Psaume 9, il est possible de faire le même chemin que l’auteur : tout d’abord poser un acte de volonté. Vouloir se rappeler des exploits que le Seigneur a réalisés dans notre vie, puis les énumérer. Cela pourrait vous amener comme l’auteur de ce Psaume à affirmer que le Seigneur est votre « refuge ». « Une citadelle », comme le disent certaines traductions.
Un état d’esprit essentiel pour faire face aujourd’hui à un quotidien bouleversé !
Serge Carrel