Le jeudi18 novembre, une petite centaine de représentants du monde politique, médical et des Eglises ont participé à l’inauguration de la Maison Béthel à Blonay, dans une salle mise à disposition par la Paroisse catholique du village. Dans son allocution, le Conseiller d’Etat Pierre-Yves Maillard a salué le côté novateur de la démarche de Béthel et le dynamisme de la Fondation Praz-Soleil. « Nous faisons confiance à ce projet, a-t-il ajouté, et nous ferons un bilan de la démarche à la fin de l’an prochain. Si les séjours s’allongent, le bilan sera mitigé, mais si l’accueil en court séjour se développe, nous pourrons en tirer des conséquences pour notre dispositif d’accueil des personnes en souffrance psychique et réévaluer certains dispositifs de nos services, en nous inspirant de ce qui est pratiqué ici ! » Pierre-Yves Maillard s’est enfin réjoui de ce que dans un monde qui génère passablement de souffrances psychiques, il y ait « des lieux qui ne mettent pas les gens dans des mondes parallèles ».

18 ans, 18 mois... un 18 novembre !
Jacques Chollet, le président de la Fondation Praz-Soleil qui gère la Maison Béthel, présidait la cérémonie. Il a accueilli le syndic de Blonay, Henri Mérinat, qui a fait part de son plaisir de « voir renaître cette maison et le soutien qu’elle propose aux personnes fragilisées par les aléas de la vie ». L’architecte Bruno Cavassini, responsable des travaux de rénovation et de construction, a ensuite pris le chiffre 18 pour rappeler qu’il avait fallu 18 ans pour qu’une vision de la Fondation Praz-Soleil se concrétise, 18 mois de travaux pour aboutir à l’ouverture de ce nouvel établissement et que l’inauguration officielle avait lieu un 18 novembre.

La confiance comme maître mot !
Kiny Mottier, la directrice de Béthel, a enfin relevé combien le maître mot de la mise en place de cette nouvelle maison était le mot « confiance ». Confiance qui lui a été faite de mettre en place le projet, confiance de la part des autorités sanitaires d’accorder une autorisation d’exploitation, confiance de la part du personnel embauché au vu de ce qui n’existait pas encore et confiance des premiers patients qui ne savent pas encore ce que cette maison peut vraiment proposer... Pour conclure, la directrice de Béthel a lâché : « La confiance, c’est contagieux et on peut se passer le mot ! »
Après l’intervention du conseiller d’Etat Pierre-Yves Maillard, la cérémonie s’est poursuivie par une visite de la Maison Béthel sous la conduite de sa directrice Kiny Mottier et par une collation.
Serge Carrel