Plusieurs associations LGBT attaquent des chrétiens en justice pour propos diffamatoires, lorsqu’ils font part de leur perception éthique de l’homosexualité ou citent les textes bibliques qui en parlent.
En 2014, Christine Boutin, ancienne ministre du logement en France et catholique engagée, avait tenu les propos suivants dans la revue Charles : « L’homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n’est pas acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné. » Condamnée dans un premier temps pour ces propos, Christine Boutin vient d’être relaxée par la Cour de cassation mardi 9 janvier. Elle ne devra pas payer les 5000 euros auxquels elle avait été condamnée « pour provocation à la haine ou à la violence ».
La liberté d’expression gagne en France
Christine Boutin a salué cette décision sur Twitter en relevant que la cour venait ainsi « de confirmer que les libertés d’expression et de conscience existent toujours en France ».
Ce n’est pas la première fois que les velléités quérulantes de certaines associations LGBT échouent devant la justice. En 2015 en Suisse, Pink Cross et deux privés avaient déposé plainte contre l’évêque de Coire Vitus Huonder, suite à une conférence qu’il avait tenue en Allemagne et où il avait cité les propos du livre biblique du Lévitique sur l’homosexualité.
En mai 2016, l’association de défense des homosexuels Pink Cross avait été contrainte par le Tribunal cantonal grison à payer 1’200 francs de « réparation du tort subi » à l’évêque et à s’acquitter des frais de justice estimés à 1'500 francs.
Serge Carrel
(Sources : lemonde.fr, liberation.fr et huffingtonpost.fr)