Une flashmob s’organise en Suisse pour le dimanche de Pâques sur la Place fédérale. L’information se transmet par facebook et courriel. Mis sur pied par de jeunes chrétiens, le mouvement surfe sur une vague qui permet d’avoir une visibilité dans l’espace public. Chapeautée par l’organisation internationale
Up to faith d’inspiration américaine, cette flashmob – ou mobilisation surprise – vise à « fêter la résurrection du Christ. » Elle est prévue à 15 heures sous la forme d’une danse, dont la chorégraphie a déjà été mise en place pour un exercice similaire dans différentes villes du monde, notamment à Budapest en Hongrie l’année dernière.
Par définition, une flashmob joue sur l’aspect de surprise et ne s’annonce pas. Pour illustration, certains se souviennent sans doute des dizaines de personnes qui se sont figées dans la gare centrale de New-York en 2008, ou ont peut-être vécu sur le vif une danse spontanée dans un grand magasin ou l’interprétation du Messie de Haendel dans un fast-food… Des événements qui peuvent toujours se voir sur Youtube…
La manifestation qui s’annonce sur la Place fédérale à Pâques ressemble donc davantage à un événement qu’à une flashmob, estime à Lausanne la sociologue Anna Jobin.
Occuper l’espace public
Les gens se sont toujours rassemblés et ont organisé ce genre de manifestations soit pour défendre une cause, soit pour le plaisir… et le plaisir de surprendre, rappelle-t-elle. Mais dans le premier cas, il s’agit pour un groupe de personnes de se revendiquer en tant que collectivité pour manifester une unité et occuper l’espace public. Un espace qui se construit et où les personnes qui y organisent des flashmobs souhaitent une reconnaissance plus grande.
Ce serait donc le cas de ces jeunes chrétiens, qui prévoient pour l’heure être environ 500, selon une prévision de Samuel Ramser, coordinateur suisse de la manifestation.
(lafree.ch)
Les personnes intéressées à se joindre au mouvement peuvent d’ores et déjà contacter par courriel Laura Zbinden (la ptite zbi (at) hotmail.com) ou Myriam Gentet (myriam.gentet (at) gmail.com) ou s’inscrire directement via le site internet.