Marie de Nazareth, la maman d’un charpentier surprenant

Jacques Blandenier vendredi 22 décembre 2023

Marie, la maman de Jésus, a connu un destin à la fois dramatique et extraordinaire. En la découvrant dans les récits du Nouveau Testament, nous ne pouvons que nous sentir proche d’elle. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

Protestants et évangéliques parlent peu de la vierge Marie, sinon pour critiquer les abus de la mariologie – même si, dans les régions influencées par le protestantisme, nous voyons beaucoup d’amis catholiques dénoncer à leur tour ces abus.

Marie n’est certes pas responsable des déviations et excès commis sur son nom. Il n’y a aucune raison de la mettre de côté, et sur ce sujet comme sur les autres, nous nous en tiendrons au principe de la Réforme : Sola Scriptura, tota Scriptura. Dès lors, nous voyons en Marie, comme dans les disciples et les autres ami·e·s de Jésus, une personne que nous respectons et aimons. Et même d’une façon plus particulière, en pensant à la tendresse d’une maman pour son enfant et à l’attachement de l’enfant pour celle qui l’a porté. Nous affirmons aussi, selon les Ecritures, la virginité de Marie jusqu’au moment de la naissance de son fils premier-né. Par contre, nous n’avons aucune raison d’exclure qu’elle ait eu d’autres enfants, puisque les évangiles eux-mêmes en parlent sans ambiguïté !

Dans les évangiles, Marie est particulièrement présente lors du temps de la nativité, en Matthieu et de Luc. Ils sont bien connus, nous ne nous y arrêtons pas. Quant aux autres récits, ils donnent l’impression d’une relation assez tendue entre Jésus et sa mère. Rétrospectivement, ils nous feront sentir tout le poids de la prophétie de Siméon : « Et toi, Marie, la douleur te transpercera l’âme comme une épée » (Lc 2.25), même si cette parole fait surtout allusion à la Croix.

Les soucis de la maman d’un préado

« L’enfant grandissait et se développait, il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu reposait sur lui » (v.40). Lorsqu’il eut douze ans, ses parents l’emmenèrent à Jérusalem. Après la fête, ils repartirent, mais l’enfant Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s’en aperçoivent. Inquiets, ils retournèrent à Jérusalem. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, parmi les docteurs. Quand ses parents le virent, sa mère lui dit : ‘Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse !’ Il leur répondit : ‘Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que j’ai à faire chez mon Père ?’ Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Puis il descendit avec eux à Nazareth ; il leur était soumis. Marie gardait en elle le souvenir de tous ces événements (Luc 2.40 à 52, extraits).

Après ces journées angoissantes, les parents finissent par retrouver leur fils. Soulagement, bien sûr. Mais aussi, forte tension. Pourtant, le reproche de Marie est bien peu sévère ! Et la réponse de Jésus est surprenante : loin de demander pardon pour l’inquiétude provoquée, celui-ci semble reprocher à sa mère de s’être fait tant de souci ! En entendant cela, Marie eut, sans le savoir, un avant-goût de ce que serait sa relation avec son aîné, une vingtaine d’années plus tard, relation d’étonnement et d’incompréhension – qui sera une façon paradoxale de vivre la grâce annoncée par l’ange (Lc 1.28-30).

Une maman comme toutes les autres, avec ses préoccupations concernant l’avenir de son fils ! Un fils comme tous les autres et pourtant vraiment pas comme les autres ! Mystère et déchirement de l’incarnation de Celui qui est vrai Dieu et vrai homme, afin d’obtenir notre libération. Dans le seul texte où l’apôtre Paul fait allusion à Marie, il écrit : « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme […] afin de nous délivrer et de nous permettre de devenir enfants adoptifs de Dieu » (Ga 4.4-5). Réellement Dieu, réellement humain : les deux pôles indissociables de notre délivrance de la peur du jugement et de la mort. Indissociables, mais si difficiles à concilier ! Il n’est pas étonnant que les théologiens des premiers siècles aient dû chercher un consensus, avec beaucoup de subtilité, pour fermer la porte aux déviations qui partaient dans tous les sens[1].

Marie a-t-elle entendu le chant des anges de Bethléem ? Leurs paroles, à l’extrême du paradoxe, sont programmatiques pour toute la vie de son fils. Quant à nous, nous sommes tellement habitués, Noël après Noël, à réciter le cantique des anges que nous ne prêtons même plus garde à cette énorme collision : « Il est né pour vous un Sauveur : c’est le Christ (Messie), le Seigneur (le nom donné par les Ecritures à Dieu lui-même). Et voici le signe qui vous le fera reconnaître : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire. » (Lc 10-12).

Que nous disent les évangiles au sujet de Marie, une fois Jésus devenu prédicateur itinérant ? L’inventaire est bref et n’est pas sans nous poser certains problèmes.

Mariage à Cana

« Il y eut un mariage à Cana, en Galilée. La mère de Jésus était là, et on avait aussi invité Jésus et ses disciples. Le vin se mit à manquer. La mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. Mais Jésus lui répondit : ‘Que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue’. La mère de Jésus dit aux serveurs : ‘Faites tout ce qu’il vous dira’.  Il y avait là six jarres destinés aux rites de purification, d’une centaine de litres chacune. Jésus leur dit : ‘Remplissez- les d’eau’. Ils les remplirent à ras bord. Puis il dit : ‘Puisez maintenant de cette eau et portez-en au maître de cérémonie’. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. (…) Cela eut lieu à Cana. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. » (Jean 2.1-11, extraits).

Miracle bien connu qui a donné lieu à diverses discussions. Je ne m’arrêterai pas sur des considérations d’ordre œnologique ou antialcoolique !

On est aux tout premiers temps du ministère public de Jésus. Peu auparavant, lors de son baptême, Dieu lui-même l’a publiquement désigné comme son Fils bien-aimé, son Messie. Marie en a certainement eu des échos : enfin, après une si longue attente (près de trente ans !), les promesses de la nativité semblent se concrétiser ! Dans ce contexte, sa remarque – « Ils n’ont plus de vin ! » – est loin d’être une simple remarque sur un problème d’intendance de la fête. Marie semble saisir l’occasion : son fils va enfin manifester celui qu’il est vraiment, même si elle ne lui dit pas explicitement : «Vas-y, montre-leur qui tu es». Elle lui fait un clin d’œil chargé de cette signification.

C’est ainsi que Jésus l’a compris, ce qui explique la rudesse surprenante de sa réponse, qui signifie probablement : « Ce n’est pas ton affaire, mais la mienne[2] ; ce n’est pas le moment ». Car Marie, sans le savoir, l’a exposé à la terrible tentation qui a suivi Jésus depuis la confrontation avec le diable au désert, et durant tout son ministère public, jusqu’à Gethsémané : être un Messie sans la Croix.

Simon Pierre connaîtra le même genre de réponse agressive de la part de Jésus, lorsque, après avoir confessé sa messianité, il va s’élever contre la perspective d’un échec et d’une issue tragique : « Va-t’en, retire-toi de moi, Satan. Tu es un obstacle sur ma route, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celle des hommes » (Mt 16.23).

Messie, mais pas comme on l’attendait

Comme à Cana, sa manière très inhabituelle de réagir signale une tension dont on oublie qu’elle a dû surgir à bien des reprises au cours de son ministère. Jésus doit gérer cette contradiction permanente : témoigner de sa messianité (cf., entre autres, Lc 4.16-21, lecture de la prophétie d’Esaïe 61 dans la synagogue de Nazareth) et refuser d’être le Messie à la manière dont l’attendaient les Juifs fidèles : chasser les occupants romains et rétablir le trône de David pour la gloire de Dieu. De son côté, Jean nous apprend qu’après la multiplication des pains, la foule y vit le signe de sa messianité et voulut l’enlever de force pour le faire roi. Alors « Jésus se retira de nouveau sur la montagne, tout seul » (Jn 6.14-15).

Quant à Marie, qui n’est certes pas amnésique, elle se souvient des événements de l’annonciation et de la nativité. C’est pourquoi, malgré cette rebuffade à Cana, elle demeure ferme dans son attente et dit aux serveurs : « Faites tout ce qu’il vous dira ». Et Jésus va honorer sa foi, il accomplira ce miracle réellement inouï. Mais attention ! Non pas en grimpant sur une table pour crier : « Eh, les amis ! Il n’y a plus de vin, mais ne vous affolez pas, je suis là. Voyez ce que je vais faire, car je suis le Messie de Dieu ! Croyez en moi! » Rien de ce genre ! Le texte dit que le miracle s’est produit incognito, au point que le maître de la cérémonie n’a rien remarqué et n’y comprend rien !

On a pu voir dans le changement de l’eau en vin un symbole du passage de l’Ancienne à la Nouvelle Alliance ; ou la transformation de la personne charnelle par la nouvelle naissance. Interprétations légitimes, mais qui ne semblent pas être le message central de ce récit.

Tensions à Nazareth

« Jésus se rend ensuite à la maison. Une telle foule s’assembla de nouveau que Jésus et ses disciples ne parvenaient même pas à manger. Quand la mère et les frères de Jésus apprirent cela, ils vinrent pour se saisir de lui, car ils disaient : ‘Il a perdu la tête !’ […] Arrivés sur place, ils restent dehors, et envoient quelqu’un pour l’appeler. Une foule était assise autour de Jésus, et on lui dit : ‘Ta mère, tes frères et tes sœurs sont dehors et ils te cherchent’. Jésus répondit : ‘Qui est ma mère et qui sont mes frères ?’ Il regarda les gens assis autour de lui et dit : ‘Voici ma mère et mes frères ! Car celui qui fait la volonté de Dieu, celui-ci est pour moi un frère, une sœur et une mère » (Marc 3.20-21 ; 31-35).

Jésus est chez lui, peut-être dans une dépendance de son entreprise de charpente. Nous sommes dans les premiers temps de son ministère. Il y a foule pour l’écouter, impossible de prendre le temps de manger. Les gens sont assis (v.32), ce qui dénote une atmosphère plutôt calme. Mais une polémique surgit quand arrivent les théologiens de Jérusalem, informés de la brusque émergence d’une secte en Galilée.

L’atmosphère se tend et on appelle la famille de Jésus pour calmer le jeu. Ses frères et sœurs font chorus avec les diplômés : il déraille complètement ! Pauvre Marie ! Quelle bataille au fond de son cœur ! Son amour pour son aîné, enraciné dans les promesses liées à sa naissance – et en même temps le jugement des instances religieuses les plus qualifiées, auquel ses autres enfants ont l’air d’adhérer ! Les a-t-elle accompagnés chez Jésus pour éviter un clash, pour ramener son fils à une attitude plus modérée ? Après une vie de famille paisible durant de nombreuses années, tout semble s’effondrer autour d’elle et en elle. Il faut avoir un profond respect pour Marie – sans doute devenue veuve, car il n’est nulle part fait mention de Joseph – et pour son déchirement intérieur[3].

Mais elle n’est pas au bout de sa peine. Quand Jésus apprend l’arrivée des siens, il proclame une vérité dont nous sommes les heureux bénéficiaires, dans la mesure où nous accomplissons la volonté de Dieu (v. 35). Mais j’aimerais tant que Marie ne l’ait pas entendue dans le brouhaha général de la maison ! Ce qui compte, dit Jésus sans nuance, ce n’est plus sa famille biologique, mais sa famille spirituelle…

Marie s’interroge

Que pense Marie au fond de son cœur ? On l’imagine timide, ébranlée, fragilisée. Elle n’est pas un surhomme, ou plutôt une « surfemme » ! Après tout, même son parent Jean-Baptiste, le fils d’Elisabeth, emprisonné, exprime son trouble à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Mt 11.3)

Il faut se souvenir de l’étonnement de ses concitoyens, lorsqu’ils entendent Jésus enseigner dans la synagogue avec une sagesse et une connaissance des Ecritures incomparables, confirmées par des miracles. Ils l’ont connu dès sa tendre enfance comme l’un des leurs : « D’où lui vient cela ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée et comment ces miracles se réalisent-ils par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne vivent-elles pas ici parmi nous ? Cela les empêchait de croire en lui. » (Mc 6.2-3)

N’est-il pas normal qu’ils expriment une telle réaction ? Marie pouvait-elle échapper à la même interrogation ? Au travers de ses combats, elle nous dit la profondeur du mystère de l’incarnation pour notre salut : Jésus-Christ, pleinement Dieu et totalement humain. Pour qu’un pont relie les deux rives d’un fleuve, il faut qu’il soit ancré des deux côtés. Autrement, il ressemble au célèbre Pont d’Avignon, qui ne sert qu’à danser en rond, sans rejoindre deux rives ! Il faut comprendre que, pour un Juif ou un musulman, cette vérité est un obstacle insurmontable sans l’action de l’Esprit de Dieu.

L’épreuve suprême et la paix

Enfin vient la Croix, suprême victoire, nous le savons aujourd’hui, mais totale négation de sa messianité pour les témoins de la scène. Et parmi eux : Marie.

« Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, la femme de Clopas et Marie de Magdala. Quand Jésus vit sa mère et, auprès d’elle, le disciple qu’il aimait, il dit à sa mère : ‘Voici ton fils’. Puis il dit au disciple : ‘Voici ta mère’. Et, à partir de cette heure là, le disciple la prit chez lui » (Jn 19.25-27).

Elle est là, malgré tout ! Par amour et dans une douleur indicible. Croyez-moi, elle n’a pas tenté à ce moment tragique de faire une synthèse théologique entre ce qu’elle a cru depuis Bethlehem et l’horreur qu’elle a sous les yeux. Elle n’est qu’une mère plongée dans le drame le plus cruel qu’une maman puisse connaître : l’injuste supplice et l’exécution de son fils. Elle pleure devant son enfant tordu de douleur et ensanglanté, cet enfant qu’elle est loin d’avoir toujours compris, mais qu’elle aime plus qu’elle-même. Elle a gardé au fond de son cœur les promesses glorieuse entendues à Bethlehem, et elle est confrontée à son agonie – un dés-espoir.

Devant la douleur de sa mère, suffocant comme suffoquent les crucifiés, Jésus rassemble ses dernières forces pour lui dire une parole d’amour et de paix. Il la confie à Jean, son meilleur ami, et donne un fils à sa maman. Jean, plus tard, dans ses écrits, sera celui qui ira le plus loin dans la compréhension de l’amour pour nous, et pour notre salut, du Fils de Dieu, du fils de Marie.

Marie et les premiers croyants

Impossible de terminer sans rappeler une perle, dans le livre des Actes. Les disciples se retrouvent dans la chambre haute habituelle.

« Ils se réunissaient régulièrement pour prier, avec quelques femmes, dont Marie, la mère de Jésus, et avec les frères de Jésus » (Actes 1.14).

Texte inoubliable ! Marie, réunie dans la prière avec les premiers croyants, parmi eux – non au-dessus d’eux. Et avec sa famille convertie. Un coup de canif au sexisme des synagogues où seuls les hommes avaient leur place. D’emblée, dans l’Eglise du Christ ressuscité, il n’y a « ni hommes ni femmes, vous êtes tous un unis à Jésus-Christ » (Ga 3.28). Marie ouvre la voie à une féminité restaurée et libérée.

J’ose le dire, et pour moi ce n’est pas anodin : plus je me sens proche de la Marie du Nouveau Testament, plus je l’aime, et plus je me sens loin de la « Marie » que la tradition a fabriquée au cours des siècles.

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[1] Il fallut le concile de Nicée, en l’an 325 (suivi d’une centaine d’années de polémiques), pour qu’une grande assemblée de théologiens parvienne à fixer l’indéfinissable : Jésus-Christ, une personne, deux natures. Le Concile de Chalcédoine marque l’aboutissement de la réflexion sur ce thème stratégique, en définissant ainsi la relation entre les deux natures du Christ : « Un seul et même Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ, parfait quant à la divinité et parfait quant à l’humanité, […] révélé en deux natures sans confusion, sans transformation, sans division, sans séparation. » Il a fallu 450 ans, depuis la nuit de Noël, pour parvenir à cette formulation !

[2] Meilleure manière possible de rendre compte d’un sémitisme dont la traduction littérale est incompréhensible en français : « Qu’y a-t-il entre toi et moi ? » En langage courant : « C’est mon problème. En quoi cela te concerne-t-il ? » ou encore : « Ne te mêle pas de ce qui me regarde ».

[3] Notre refus de la mariologie ne devrait en aucun cas produire une insensibilité à son égard.

  • Encadré 1:

    La pasteur et l’archevêque

    Dans un avion survolant l’Atlantique, un pasteur s’est trouvé assis à côté d’un archevêque. La conversation s’engagea très vite sur diverses questions théologiques, et bientôt surgirent des désaccords au sujet de la place de la vierge Marie dans la foi chrétienne. Or le dignitaire catholique se rendait en Argentine, précisément pour prêcher à l’occasion d’un Congrès dédié à la Vierge.

    Eh bien ! dit-il au pasteur, si vous étiez à ma place, que diriez-vous aux fidèles en une telle circonstance ? Après un temps de réflexion, le pasteur lui répondit : « Je prêcherais sur la parole de Marie aux serviteurs, lors des noces de Cana : ‘Faites tout ce que Jésus vous dira’. »

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