Jennifer Favre est d’origine anglaise. Avant de se marier et de s’installer en Suisse, elle a travaillé trois ans, de 1965 à 1968, comme secrétaire assistante de la Paroisse All Souls à Londres. Dans ce cadre-là, elle a côtoyé John Stott. Souvenirs.
Quels souvenirs gardez-vous de la personnalité de John Stott ?
C’était un vrai gentleman. Cela se voyait dans son comportement, dans son attitude envers les gens et dans sa manière d’être. Il était humble et agréable, avec les petites gens comme avec les gens importants de la société ou du monde chrétien.
En quoi son engagement chrétien vous a-t-il marqué ?
J’aimais beaucoup ses prédications qui exposaient la Bible. Il partait d’un texte biblique et développait remarquablement son sens de manière systématique. Son amour pour Jésus m’impressionne encore. Ce n’était pas quelque chose de léger et de sentimental, mais c’était enraciné dans une réflexion intellectuelle solide.
Y a-t-il un souvenir personnel que vous gardez en lien avec lui ?
Vu que John Stott était célibataire, la cure de la Paroisse All Souls disposait de suffisamment de chambres pour accueillir plusieurs pasteurs ou étudiants. Frances Whitehead, la secrétaire de John Stott, et moi-même, bien qu'habitant à l'extérieur, nous participions souvent à cette vie communautaire. John Stott s’impliquait notamment dans des jeux de société. C’était aussi lui qui coupait la dinde à Noël.
Pendant cette période, je participais aux rencontres du groupe de jeunes de All Souls et nous parlions beaucoup d’un de ses livres qui faisait fureur à l’époque : « L’essentiel du christianisme ». Un jeune couple animait le groupe que je fréquentais et le mari avait rencontré le Christ grâce à la lecture de ce livre.
A cette époque, John Stott était très actif dans des rencontres d’évangélisation sur les campus universitaires en Angleterre, aux Etats-Unis et dans de nombreuses villes du monde anglo-saxon. Son ministère avait beaucoup d’impact parmi les étudiants.
Propos recueillis par Serge Carrel
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