De la Côte au Laos pour Etienne et Laure-Lise Moret

dimanche 29 juin 2014

Futurs jeunes retraités aux abords discrets, Etienne et Laure-Lise Moret, de Gland, se préparent à partir au Laos. Dans leur bagage : le Dieu qu’ils connaissent ici et qui est le même là-bas.

La mousson a apporté ces dernières semaines des pluies importantes au Laos, en particulier dans le sud du pays. Il a parfois été impossible de circuler au vu de l’état boueux des routes. De juillet à septembre, les pluies sont plus espacées, mais la canicule reste bien présente : de 30 à 35°C. « Notre départ est prévu fin novembre, c’est la bonne période : il fera plus frais et sec », indique dans son salon de Gland (VD) Laure-Lise Moret en souriant. Son mari Etienne arrive en vélo du travail : « On posera nos valises à Vientiane avant le bouclement des comptes 2014, ce sera mieux pour moi qui prends le poste d’administrateur touchant à la comptabilité et l’informatique du Service fraternel d’entraide (SFE). »

Rythme de vie à adapter
Le couple, membre de l’Eglise évangélique L’Arc-en-Ciel à Gland (FREE), a découvert le poste à pourvoir en octobre et s’est rendu sur place en mars dernier. « N’étant ni médecin, ni enseignant, ni pasteur, je n'aurais pas cru pouvoir être utile outre-mer », explique Etienne, 61 ans, chimiste de profession. « C’était chaud et poussiéreux, mais on a été accueillis à bras ouverts, lui fait écho Laure-Lise, 58 ans. On a pris des bus couchettes pour rejoindre les projets dans le sud du pays, c’était la première fois qu’on allait en Asie : on s’est bien rendu compte qu’on devra adapter notre rythme de vie. »
Etienne précise que l’entreprise dans laquelle il travaille en Suisse lui accorde de bonnes conditions pour une retraite anticipée dès le mois d’octobre prochain. Leurs quatre enfants ne sont encore ni mariés ni parents : « C’est juste le bon moment », commente son épouse. 

Une assurance, une confiance
Cet engagement pour trois ans : un caprice de jeunes retraités ? « Je me suis beaucoup posé la question, exprime Laure-Lise, qui a été professeur de mathématiques. Mais j’ai senti comme un appel de Dieu et nous avons reçu beaucoup d’encouragements. » Etienne, lui, dit avoir grandi « en mission », alors que ses parents étaient missionnaires en Guyane française, et rappelle qu’ils se demandaient déjà jeune couple s’ils devaient partir... « Le service fait pour moi partie intégrante de ma culture chrétienne », témoigne-t-il. 
A leur arrivée, ils devront apprendre la langue locale, le lao. Un sacré défi. « Mais le Dieu que je connais ici est le même là-bas, même si le contexte de vie est très différent. Pour moi, c’est une assurance, une confiance », déclare sa femme. 
Gabrielle Desarzens

www.sme-suisse.org

  • Encadré 1:

     

Publicité

Twitter - Actu évangélique

Journal Vivre

Opinion

Opinion

TheoTV (mercredi 20h)

20 janvier

  • «La terre, mon amie» avec Roger Zürcher (Ciel! Mon info)
  • «Repenser la politique» avec Nicolas Suter (One’Talk)

27 janvier

  • «La méditation contemplative» avec Jane Maire
  • «Vivre en solobataire» avec Sylvette Huguenin (One’Talk)

TheoTV en direct

myfreelife.ch

  • « J’ai été un bébé volé du Sri Lanka »

    Ven 03 novembre 2023

    Il y a quelques années, un trafic d’enfants proposés à l’adoption à des couples suisses secouait l’actualité. Sélina Imhoff, 38 ans, pasteure dans l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin, en a été victime. Elle témoigne avoir appris à accepter et à avancer, avec ses fissures, par la foi. Et se sentir proche du Christ né, comme elle, dans des conditions indignes. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !