« La Tunisie se voile », un reportage à écouter sur La Première

vendredi 02 mars 2012
Un an après la révolution, la Tunisie est un vaste chantier ouvert tant sur le plan politique, économique que religieux. L’attitude affichée de salafistes adeptes notamment d’une interprétation stricte de la charia inquiète la population. Une enquête de Gabrielle Desarzens diffusée dans Hautes Fréquences sur La Première.
Après 50 ans de dictature, la Tunisie s’essaie désormais à la démocratie. La grande majorité des habitants de Tunis se réjouissent toujours de la liberté gagnée dans la rue sur l’ancien dictateur Ben Ali. Mais après l’euphorie de la révolution du 14 janvier 2011, le pays est tiraillé entre différents idéaux, notamment laïques et islamistes.
 
De plus en plus de voiles et de barbes !
Sur fond de crise économique, avec un taux de chômage qui atteint près de 20% de la population, les Tunisiens goûtent une liberté qui les désarçonne et se demandent à quoi ressemblera leur nouvelle Constitution, actuellement en cours d’élaboration.
Si la Tunisie a été le premier pays arabe à avoir destitué son président, le printemps dernier, les rues de sa capitale comptent toujours plus de femmes voilées et d’hommes à la longue barbe.
Pour l'heure, le gouvernement en place se distancie des intégristes islamiques salafistes; c’est du moins ce qu’affirme le parti islamique Ennahda, majoritaire au parlement et grand vainqueur des élections d’octobre dernier.
 
A écouter : des salafistes… et un pasteur protestant !
Gabrielle Desarzens s'est rendue récemment en Tunisie pour voir comment évolue ce pays où l'islam joue un rôle politique plus affirmé. A son micro:
- Walid Mahjoubi, un Tunisien à la tête d’une société de transport, qui décrit la « galère totale » que traverse son pays
- William Brown, pasteur de l’Eglise réformée de Tunis
- Farid Jbeli, attaché de presse de Rached Ghanoushi, leader du parti islamiste Ennahda
- Deux salafistes tunisiens.
 
Le reportage de Gabrielle Desarzens sera diffusé dimanche 4 mars à 20h05 sur La Première. A écouter ensuite sur le site de l’émission.
Publicité

Journal Vivre

Opinion

Opinion

Agenda

Événements suivants

myfreelife.ch

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

  • « Oui, la relève de l’Eglise passe par les femmes »

    Ven 16 septembre 2022

    Nel Berner, 52 ans, est dans la dernière ligne droite de ses études en théologie à la HET-PRO. Pour elle, la Bible est favorable au ministère féminin. Et les communautés doivent reconnaître avoir besoin tant d’hommes que de femmes à leur tête.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !