La suite du "Monde de Narnia" passe par "Le Prince Caspian" et "Le Voyage de la Belle Aurore"

vendredi 27 juin 2008
Du 21 au 25 octobre, Douglas Gresham, le coproducteur du "Monde de Narnia", a animé plusieurs rencontres en Suisse romande. A cette occasion, le fils adoptif de C. S. Lewis a fait part de ses projets pour la réalisation d’autres films à partir de l’œuvre du célèbre écrivain britannique. Manifestement, ils abondent. Que ce soit en relation avec « le Monde de Narnia » ou avec les romans de science fiction de C. S. Lewis.

Douglas Gresham, à quand le deuxième chapitre des « Chroniques de Narnia » sur grand écran ?
Nous sommes actuellement dans la préproduction du « Prince Caspian », une autre des « Chroniques de Narnia » écrites par C. S. Lewis. Nous espérons sortir ce film au début de juillet 2008.

Où allez-vous tourner « Le Prince Caspian » ?
Nous voulons tourner la première partie de l’histoire en Nouvelle-Zélande. Puis nous irons probablement en République tchèque. Il y a là-bas de très bons studios et des gens très qualifiés. Certaines scènes d’extérieur pourraient être filmées ailleurs en Europe de l’Est. La postproduction et le travail informatique autour du film devraient intervenir en Angleterre.

Est-ce que, selon vous, « Le Prince Caspian » renferme également une parabole du christianisme comme « Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique » ?
Avec « Le Prince Caspian », comme ça a été le cas avec « Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique », vous pourrez trouver dans le film comme dans le livre les images symboliques que vous cherchez.
Point de vue contenu, cette « Chronique » traite de la question du retour à la foi authentique après une longue période de désengagement. La chose la plus importante avec « Le Prince Caspian » comme avec « Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique », c’est que ce récit donne en exemple et enseigne les grandes qualités mises en avant par des penseurs du XIXe siècle et que nous avons perdues au cours du XXe siècle. Des qualités comme le courage, l’honneur, le devoir, la responsabilité personnelle, l’honnêteté, la courtoisie... Autant de qualités qui, semble-t-il, ont été passées par dessus bord par la société occidentale au XXe siècle. Des qualités que nous avons désespérément besoin de retrouver au XXIe siècle.

Après « Le Prince Caspian » verra-t-on un troisième chapitre, voire un quatrième des 7 « Chroniques de Narnia » ?
Nous avons déjà préparé et planifié la préproduction du chapitre 3 des « Chroniques de Narnia ». Ce troisième chapitre sera tiré du « Voyage de la Belle Aurore ». Et nous sommes en train de parler du quatrième chapitre. Mais la réalisation de ces films dépend du public. S’il y a du monde dans les salles, nous pourrons demander des fonds à nos sponsors. En fait, nous ne pouvons solliciter un immense budget, sans réaliser des bénéfices sur chacun des films déjà sortis.

« Le lion la sorcière blanche et l’armoire magique » a été réalisé par Andrew Adamson. Comment est-ce que ce réalisateur a perçu la dimension chrétienne du scénario ?
Andrew Adamson connaît très bien la foi chrétienne. Ses parents étaient missionnaires en Papouasie-Nouvelle-Guinée et il a grandi là-bas. A ce que je sais, il n’est pas un chrétien engagé. Il n’a pas encore pris cette décision, mais il est conscient de cette dimension et plutôt en sympathie avec elle.
Par rapport au film, ce qu’il souhaitait vraiment faire, c’est une représentation fidèle du livre. Ce que je souhaitais également. Tous les deux, nous avons donc commencé à la même page, désireux de suivre le livre autant que possible, tout en le mettant en scène pour le média qu’est le cinéma.
A aucun moment nous n’avons souhaité réaliser un film chrétien. C. S. Lewis lui-même n’avait pas pour intention d’écrire des romans chrétiens. Mais si, comme C. S. Lewis, vous êtes un chrétien engagé, vos convictions personnelles transpirent dans ce que vous écrivez.

Avez-vous d’autres projets de films à partir des romans de C. S. Lewis ?
Oui, il y en a plusieurs que j’aimerais voir en film. Nous parlons actuellement avec Walden Media de la possibilité de réaliser « Tactique du diable ». D’autres personnes devraient s’impliquer dans ce projet. J’aimerais pour ma part réaliser « La trilogie cosmique », les oeuvres de science fiction de C. S. Lewis. Ce sera toutefois très difficile, mais j’espère qu’à plus ou moins brève échéance quelqu’un sera d’accord de financer ce projet.

Est-ce difficile pour vous aujourd’hui de trouver un budget suffisant pour réaliser l’un des volumes de cette « Trilogie cosmique » ?
C’est toujours difficile de trouver les fonds dont on a besoin pour financer un tel film. Si on décide de commencer avec « Au-delà de la planète silencieuse », il faudra créer trois nouveaux types de créatures, totalement étrangères à ce que nous connaissons. Dans le même temps, ces créatures devront être sympathiques et à même d’être admirées. Il faudra créer également un paysage complètement différent de ce que nous connaissons sur terre. Nous sommes donc en train de chercher un budget suffisamment important pour parvenir à tourner cela.

Quand ce projet pourra-t-il se réaliser ?
C’est entre les mains de Dieu, pas entre mes mains. Technologiquement, nous pourrions tourner cela maintenant. En termes financiers, peut-être pourrons-nous réaliser ce film dans les 5 ou 10 ans. Tout dépend de l’enthousiasme que nous rencontrerons pour ce type de film parmi les gens qui financent le cinéma.
Propos recueillis par Serge Carrel

  • Encadré 1: Douglas Gresham en bref
    Dougals Gresham est le coproducteur du film « Le Monde de Narnia : Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique ». Ce film, réalisé par Walden Media et distribué par Disney, est sorti en salle en décembre 2005. Douglas Gresham représentait les droits de son beau-père, C. S. Lewis, dans la réalisation du film. Il a aussi pris une part active à la mise en scènes du film.
    Douglas Gresham est un chrétien engagé. Du 21 au 25 octobre 2006, il a parlé dans plusieurs Eglises évangéliques et dans différentes universités romandes de la réalisation du premier chapitre du « Monde de Narnia » et de la personne de C. S. Lewis.
Publicité

Journal Vivre

Opinion

Opinion

myfreelife.ch

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

  • « Oui, la relève de l’Eglise passe par les femmes »

    Ven 16 septembre 2022

    Nel Berner, 52 ans, est dans la dernière ligne droite de ses études en théologie à la HET-PRO. Pour elle, la Bible est favorable au ministère féminin. Et les communautés doivent reconnaître avoir besoin tant d’hommes que de femmes à leur tête.

eglisesfree.ch

  • Rencontre générale de la FREE : vers une réorientation du budget

    Ven 13 décembre 2024

    La seconde Rencontre Générale de la FREE pour 2024 s'est tenue le 23 novembre à l'Eglise évangélique des Amandiers (Lavigny). Les délégués des Eglises ont accepté le budget 2025 et la modification d'un article des statuts, les membres de la direction ont donné des nouvelles de leur secteur et Michel Faggion a présenté la mission de la FLP. Compte-rendu.

  • Rencontre générale : la FREE confirme son désir d’apporter un soutien efficace aux Eglises

    Ven 26 avril 2024

    La dernière Rencontre générale de la FREE a montré que sa situation financière est relativement saine. Elle a aussi montré comment la fédération remplit des tâches indispensables aux Eglises, et que celles-ci ne pourraient par remplir à titre individuel.

  • Un·e responsable des finances (10%)

    Lun 29 janvier 2024

    Plus grande fédération d’Eglises évangéliques en Suisse romande, la FREE offre un cadre de travail dynamique et défiant, en lien étroit avec les autres acteurs du milieu chrétien évangélique romand, suisse et international. Dans ce cadre, la FREE recherche un·e responsable des finances.

  • Rencontre générale : une fédération utile

    Mer 29 novembre 2023

    La Rencontre générale du 25 novembre 2023 a permis de remercier Stéphane Bossel pour 23 ans d’engagements divers et importants dans la FREE. Elle a aussi permis à l’équipe de direction de partager quelques priorités, notamment le sens, les valeurs et la plus-value que la FREE peut offrir aux Eglises.

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !