« Je ne suis plus le même qu'hier, je ne suis pas encore celui de demain »

Anne-Charlotte Muller vendredi 21 mars 2025

Baptisé en septembre à Lavigny, Anastacio Rigolone, 24 ans, explique comment il a été transformé dans son identité, par sa foi en Jésus-Christ. Il raconte comment il a trouvé la paix en s’approchant de Dieu avec sincérité. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Églises évangéliques.]

Quand Anastacio Rigolone s'est fait baptisé en septembre, à l'Église des Amandiers (FREE), à Lavigny, il a confié qu'il ne savait pas comment se présenter : « Par la grâce de Dieu, j'évolue. La seule chose que vous devez retenir de moi, c'est que je suis enfant de Dieu et qu'avec lui je serai l'homme que je dois être ».

Dans la famille d'Anastacio, le Christ n'a jamais fait partie des sujets de conversation. Le jeune de 24 ans a réellement découvert la foi chrétienne grâce à son amie qui écoutait régulièrement des CD de louange. « Les chants parlaient de Jésus, et j’ai été touché. Un jour, mon amie m'a proposé d'aller à l'Église C3, à Lausanne. Quand le pasteur à demandé à ceux qui décidaient suivre Jésus de lever la main, ma main s'est levée naturellement. Ça a été le meilleur choix de ma vie ».

« Mes inquiétudes disparaissent »

La conversion d’Anastacio a radicalement changé sa façon de se voir lui-même, de voir les autres et de les considérer : « Avant, je critiquais beaucoup et je prononçais beaucoup de gros-mots. Maintenant, j'essaie de traiter les autres avec respect et de les voir comme Dieu les voit ».

Dieu a également comblé le vide intérieur que le jeune ressentait : « Je sortais beaucoup avec mes amis, j'étais entouré, mais je me sentais seul malgré tout. Dieu a comblé toutes les facettes de ma vie et m'a enlevé beaucoup de peurs ; la peur de l'avenir, la peur de ce que j'allais devenir, la peur de perdre quelqu'un, l'angoisse dans la vie de tous les jours ».

Pour se débarrasser de ses angoisses, Anastacio a appris à s’approcher de Dieu avec sincérité : « Mes inquiétudes disparaissent quand je lui parle sincèrement. Parfois, nous ne nous sentons pas dignes de Lui. Nous avons honte de ce que nous avons dit ou fait, et nous pensons que nous ne pouvons pas aller vers Dieu si nous n'avons pas cessé tel péché. Mais, au contraire, c'est grâce à Dieu que nous pouvons arrêter ».

Anastacio fume depuis l'âge de 15 ans et souhaiterait abandonner définitivement cette habitude. « J'ai laissé tomber la cigarette, mais j'aimerais également arrêté la cigarette électronique. »

Un appartement à quinze minutes de l'université

Juste après sa conversion, Anastacio a reconnu plusieurs clins d’œil de Dieu, lorsque ses besoins matériels ont été pourvus. « Nous n'avions plus de véhicule, avec mes parents, alors que ces derniers ont beaucoup de rendez-vous médicaux. J'ai prié pour trouver une voiture, et un cousin m'a prêté une BMW ».

Étudiant à l'École romande d'arts et communication (Eracom), à Lausanne, Anastacio a également entrepris des démarches pour obtenir un appartement plus près de l'université. Après plusieurs péripéties, durant lesquelles il a appris à faire confiance à Dieu, le jeune s'est vu attribué un appartement subventionnés, très demandé, situé à quinze minutes de l'université.

Anastacio ne se prive pas de parler à Dieu tout au long de la journée : « Parfois, je lui demande d'effacer de ma pensée les images d'une mauvaise vidéo que j'aurais regardée sur les réseaux sociaux. Mon rêve, c'est d'accomplir la volonté de Dieu. Cette façon de vivre m'a appris à agir, penser et aimer différemment. Je me pose souvent la question : ‘Est-ce que, si je fais ça, ça plaira à Dieu ?’ »

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