mercredi, 30 novembre 2016 13:30

La souffrance : pas bonne, mais parfois utile

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En voyant la souffrance autour d'eux – maladies, catastrophes, guerres, injustices – beaucoup disent : « Si Dieu est Dieu, alors il n'est pas bon. Et si Dieu est bon, alors il n'est pas Dieu ». En d'autres termes, si Dieu était vraiment bon et puissant, il ferait en sorte que le mal et la souffrance soient éradiqués.

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Ceux qui parlent ainsi refusent de croire en un Dieu à la fois bon et tout-puissant. Ils ne croient pas... mais ils croient quand même. Ils ont foi en leurs capacités à comprendre et juger ce qui est bien et ce qui est mal. Ils imaginent que, s'ils n'ont pas de bonnes réponses aux questions que pose la souffrance, c'est qu'il n'en existe pas. Ils surestiment leurs capacités de jugement.

La Bible nous raconte l'histoire de Joseph qui s'est déroulée il y a presque 4000 ans au Proche-Orient. Un adolescent arrogant et insupportable est vendu par ses frères comme esclave à des Egyptiens. Durant de nombreuses années, Joseph souffre de servitude et d'injustices, avant de devenir Premier Ministre d'Egypte. Cette promotion lui permet de sauver de la famine le pays et sa famille.

Des années de souffrance ont transformé l’adolescent pénible en homme sage et providentiel. Celui-ci explique à ses frères : « Ne vous accablez pas de remords de m'avoir vendu comme esclave. C'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé devant vous » (Genèse 45.5). Malgré les peines endurées, il voit l'action juste et sage de Dieu dans sa vie. La souffrance peut avoir des raisons d'être insoupçonnées.

Des années de souffrance ont transformé Joseph, un adolescent pénible, en homme sage et providentiel.

Claude-Alain Baehler

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