« C’est vous qui êtes le sel du monde. Mais si le sel perd son goût, comment pourrait-on le rendre de nouveau salé ? Il n’est plus bon à rien ; on le jette dehors, et les gens marchent dessus. »
Matthieu 5.13
Aujourd’hui on ne se rend plus vraiment compte de la valeur du sel, il permet de donner du goût à un plat qui serait fade sans cela.
A l’époque, le sel c’était plus que ça. Le sel permettait de garder, de conserver très longtemps des aliments tels que la viande, les poissons… Pas de sel à l’époque ! C’était comme si on n’avait pas de frigo ni de congélateur. Comme on serait embêté et que de gaspillage on ferait !
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, à Morges, à la Grand’Rue, il y avait un bureau de sel. On y faisait la queue. On venait avec son ticket reçu par le canton et on recevait sa quantité de sel, juste ce dont on avait besoin. Cette denrée était très importante, rare, et très chère !
Moi qui aime faire la cuisine, je sais qu’il n’y a quasiment pas de recette sans sel. Le sel sert très souvent à mettre en valeur la viande, un légume, mais aussi à relever le goût d’une autre épice. Sans lui, le plat ne serait vraiment pas terrible.
Si Jésus nous dit que nous sommes le sel de la terre, c’est que déjà nous avons beaucoup de valeur pour lui, mais que nous avons aussi un rôle important à jouer sur cette terre : conserver – comme le sel – la parole de Dieu pour les siècles à venir. Soyons aussi comme le sel que l’on met sur les trottoirs pour éviter les chutes à ceux qui nous entourent et les aider à marcher dans la vie avec assurance vers un but, l’éternité.
Tout est une affaire de goût, où que l’on soit ! Si nous sommes le sel de terre, donnons du goût, donnons de l’amour, donnons de la passion, pas quelques grammes mais tout un kilo !
Salvatore Gervasi
Eglise de l’Oasis, Morges (FREE)
Que ma journée ait cette pointe de sel qui mettra de la saveur dans mes relations ! @LJ