« Norme pénale anti-homophobie : la liberté d’expression est menacée ! » par Marc Früh

Marc Früh mercredi 11 décembre 2019 icon-comments 8

En février prochain, le peuple suisse se prononcera sur une évolution juridique qui vise à punir tout propos homophobe. Le politicien Marc Früh, membre d’une Eglise FREE, est convaincu que cette évolution représente une menace sérieuse pour la liberté d’expression des évangéliques, notamment par rapport à leur prise de position en matière d’éducation sexuelle.

Voici un sujet de première importance, qui suscitera l'engagement de chaque croyant. Le 9 février 2020, le peuple suisse devra donner son avis sur l'initiative parlementaire exigeant l'extension du Code pénal (article 261 bis) à « l'orientation sexuelle ». En Suisse, certains homosexuels et LGBT s'estiment discriminés et exigent une meilleure protection. Ils aimeraient que la loi antiracisme qui fut réalisée pour condamner la négation du génocide juif et les propos racistes, les défendent.

Un arsenal juridique suffisant !

Heureusement, des partis politiques sont opposés à cette extension. Même des mouvements LGBT estiment qu'ils ne sont pas persécutés. Ils pensent être capables de se défendre avec les lois à disposition, tel l'article 8 § 2 de la Constitution fédérale : « Nul ne doit subir de discriminations du fait de son origine, de sa race, de son sexe... » En plus, le Code civil et le Code pénal suisses offrent des bases légales solides pour punir toute insulte et propos dégradant.

Des avis de droit ont été sollicités afin de déterminer les enjeux et les implications liés à la modification de cette norme pénale. Celle-ci ouvre la porte à une restriction de parole, à une avalanche de plaintes et à beaucoup de travail judiciaire.

Une éducation sexuelle menacée par la censure !

L'éducation sexuelle de nos enfants doit pouvoir être dispensée par les parents, les enseignants, les formateurs, les infirmières, les médecins ou pasteurs sans qu'ils aient à craindre une dénonciation. Ce qui risque malheureusement d'être le cas si la loi est acceptée. La relation hétérosexuelle n'est pas le fruit d'une idéologie, d'une religion ou d'une philosophie. C'est une loi biologique naturelle induite par le Créateur, permettant la procréation et le renouvellement de la société.

Une saine cohabitation entre différents groupes de personnes dépend non de lois, mais de considérations morales, tel le respect, la compréhension, l'estime, etc. Ce que le message du Christ nous invite à pratiquer !

Mobilisons-nous donc et refusons cette évolution juridique liberticide, cette loi induisant sournoisement la censure !

Marc Früh, Lamboing

Pour plus d'informations.

8 réactions

  • Philippe Henchoz jeudi, 12 décembre 2019 10:18

    A titre personnel, je m’étonne de cette opposition marquée à l’extension de la norme pénale antiraciste aux propos homophobes. Pouvons-nous vraiment nous opposer à ce que des propos ad hominen et ouvertement haineux soient sanctionnés (s’il le faut en précisant des lois existantes) ?...
    A ce stade, là où j’en suis dans ma compréhension des tenants et aboutissants, il me semble juste de mettre des limites à la liberté d’expression lorsque celle-ci blesse, rabaisse, catégorise, étiquette en raison du genre, de la couleur de peau, des origines ou de la race, ou encore de l’orientation sexuelle. Et voir des chrétiens engagés en ce sens me rassurerait plutôt (comme lorsque ils le sont contre toute discrimination, ce qui les rend audibles).
    De deux choses l’une :
    - Soit nous ne tenons pas, jamais, de propos insultants ou dégradants qui tomberaient sous le coup de cette loi étendue, ou sous le coup de l’article 8 § 2 de la Constitution fédérale, et dans ce cas, nul souci à se faire ; et ceux qui tiendraient de tels propos excessifs (comme ceux que nous avons pu entendre il n’y a pas si longtemps encore à l’égard des Noirs, en faveur de l’apartheid, voire de l’esclavage) pourraient être légitimement poursuivis et sanctionnés, comme peuvent l’être aujourd’hui des propos racistes ou xénophobes. A ce sujet d’ailleurs, la seule morale du « vivre ensemble » n’a hélas pas suffi, de loin pas. Il a bien fallu et il faut encore des lois pour limiter le mal, quand il s’exprime de façon si abjecte et destructrice.
    - Soit des propos qui tomberaient sous le coup nécessaire de l’une ou l’autre loi encadrant la liberté d’expression seraient exprimés, et là il y aurait bien des questions à se poser sur ce que nous véhiculons comme valeurs chrétiennes dans cette société tellement complexe où seule la grâce peut triompher… et là, la façon dont nos mots sont dits compte (cf. Colossiens 4.6 ; Ephésiens 4.29).
    Il me semble que le Christ, qui reste exemplaire aujourd’hui encore, n’a jamais porté d’attaques personnelles, si ce n’est à l’égard des personnes religieuses qui suscitaient chez Lui des réactions vives qu’il n’a jamais exprimées par contre à l’égard de ceux et celles que nous aurions probablement tôt fait, nous, de clouer au pilori. Nos paroles et attitudes ne pourraient-elles pas un peu plus et mieux ressembler aux siennes ?

  • Olivia lundi, 16 décembre 2019 08:50

    Tout d'abord merci à Monsieur Früh pour son intervention. Elle a le mérite de faire réfléchir et de pouvoir nous aider à prendre position. Pour ma part, là où j'en suis dans ma réflexion aujourd’hui, je voudrais dire deux choses:
    - il est évident que, en tant que personne faisant partie de la communauté humaine et, en tant que chrétienne, je veux m'opposer au non respect des personnes homosexuelles et aux actes ou aux paroles violentes qui leur font du mal (la constitution fédérale article 8.2 nous offre a tous ce type de protection) si je ne m’y opposais pas et si je ne le dénonçais pas ce serait de l’homophobie. Je me considère comme étant quelqu’un qui aime les gens et quand je dis « gens » j’inclus bien sûr les personnes homosexuelles. Je les respecte totalement en tant que personne créée par Dieu. Pourtant, je ne peux cautionner des choix avec lesquels je ne suis pas en accord, ceci en référence avec ce que je crois.
    - Concernant la liberté d’expression qui serait menacée par cette révision de loi, je pense qu’il y a là un domaine sensible. Déjà aujourd’hui, j’ai l’impression que je n’ai pas vraiment le droit d’exprimer ce que je pense concernant l’homosexualité. En effet je ne suis pas d’accord avec tout ce qui se dit dans le discours populaire et pas non plus sur tout ce que dit le mouvement LGBTQ+. Probablement que certains, avec ce que je viens d’écrire me traitent déjà d’homophobe, alors que moi je veux, tout en respectant pleinement les personnes homosexuelles, pouvoir exprimer ce que je pense et ce que je crois. Donc, je me pose cette question à laquelle je n’ai pas totalement la réponse : « comment est-ce que je vais avoir le droit de m’exprimer et de donner mon avis avec la nouvelle loi? Est-ce que je serais traitée d’homophobe si je dis que je ne suis pas d’accord avec tout ce qui est dit et fait ?
    Un ajout de dernière minute suite à une information que je viens de lire. En Hollande, le fait que des personnes aient osé dire qu’ils pensaient autrement que le discours dont je parle plus haut, a soulevé une réaction forte de plaintes pénales pour incitation à la haine. Pourtant, les dites personnes ont simplement exprimé leur croyance sur la base de leur foi dans le Dieu de la Bible. Où se trouve la haine dans ces propos ?

  • Armin Kressmann mardi, 17 décembre 2019 10:35

    Loi de la nature n’est pas loi de Dieu

    Il y en a qui m’ont invité sur Twitter à faire part de ma résistance et de mon désaccord par rapport à la prise de position de Marc Früh à l'égard de l'extension de la norme antiraciste en matière d'homophobie ici sur le site de lafree :

    « Dommage que M. Kressmann ne vienne pas poster ses remarques sur http://lafree.info. Dans un contexte où il est de plus en plus difficile de mener une conversation respectueuse sur des sujets difficiles, ce site pourrait en être le lieu... Amitiés! Serge Carrel »

    Sans entrer dans le débat sous-jacent sur la liberté d’expression et les lieux de confrontation de nos visions théologiques, je veux bien relever le défi :

    Pour moi la confusion entre nature (« saine », selon notre vision) et création est insupportable :

    « La relation hétérosexuelle n’est pas le fruit d’une idéologie, d’une religion ou d’une philosophie. C’est une loi biologique naturelle induite par le Créateur, permettant la procréation et le renouvellement de la société. » (Marc Früh)

    Quand on fait de l’hétérosexualité l’orientation sexuelle exclusive et la confond avec la loi divine, nature « normale » égale création, l’homophobie y est déjà inscrite : l’homosexualité est contraire à la volonté divine, implicitement ou explicitement le fruit du péché. Comment peut-on accepter l’homosexuel comme personne quand on n’accepte pas ce qu’il est profondément, « biologiquement », « naturellement » ? « Je t’aime, mais je n’aime pas ce que tu es ». Plus loin encore : comment accepter tout ce qui n’est pas « loi biologique induite par le Créateur », sous-entendu normale et saine ? La personne souffrant de stérilité, de surdité, intersexuelle, autiste, trisomique, rousse, surdouée, etc, etc. ? Et que dire à des parents dont l’enfant nouveau-né souffre d’une maladie génétique grave ? Fruit du péché ? Non, arrêtons de confondre nature et création. La nature, en l’occurrence l’homosexualité, est un fait, un simple fait (donc objet d’étude de la science ; cf. tout ce que j’ai développé par rapport à ce sujet sur mon site ethikos.ch). Nous devons « faire avec », et parfois c’est redoutable ; mais en faire un produit du péché, infraction à la loi divine, est inadmissible. A ce niveau, naturel, le temps de toute théologie rétributive devrait être derrière nous, une fois pour toute. En tant que chrétiens nous devons partir de là, de ce qui est donné, sans jugement de valeur, - comme Jésus l’a fait à l’égard de toute personne qui était seulement elle-même, en une situation donnée -, et faire de sorte que l’Esprit, celui qui (« celle qui » devrions-nous dire) « plane » sur les faits, « le tohu-bohu », puisse déployer toute sa force créatrice. Pour la bible aussi, la nature précède la création, cf. Genèse 1,1
    Armin Kressmann

    PS Par ailleurs je suis reconnaissant pour le fait que le débat puisse avoir lieu.

  • Armin Kressmann mardi, 17 décembre 2019 10:39

    Voici ma réaction spontanée sur mon site : http://www.ethikos.ch/11409/loi-de-la-nature-nest-pas-loi-de-dieu-contre-marc-fruh

  • Olivia mardi, 17 décembre 2019 14:32

    Merci pour ce débat ouvert et respectueux. Est-ce que les lecteurs ici, connaissent la personne de Philippe Arino? Un homme pertinent et dérangeant selon moi. Si non, je vous laisse un audio (long mais très intéressant) où il parle de son homosexualité et de l'amour. https://youtu.be/RG03YjVedo4 et un autre où il y a un échange (long toujours) avec des éléments très intéressants selon moi. https://www.youtube.com/watch?v=bJoFICWhLhs&list=PLInnwS6NFM0epeUN32ZGoOzKXyLFWx1og&index=7&fbclid=IwAR0fiCaP5S2grvvDCKjGchJDw2ndN2RvkIFMwOT6-xw911NvxH9P0dHBYaQ

  • Marc Früh mercredi, 18 décembre 2019 22:36

    Philippe Henchoz merci pour votre prise de position. Evidemment que les chrétiens ont un savoir vivre respectueux de leurs prochains, y compris les homosexuels. - Offrir aux LGBT une loi protectrice identique à celle des Juifs après la Shoah, n'est-ce pas reconnaitre une grave persécution liée à l'orientation sexuelle? Or, les LGBT peuvent s'exprimer librement, il n'y a pas d'exécution sommaire, pas de charnier, pas de restriction de liberté à leurs provocations lors de gaypride. Ils n'ont aucunement droit à une reconnaissance de persécutés.
    L'extension de la loi 261 bis, va beaucoup plus loin! "... quiconque refuse à une personne ou à un groupe de personnes, en raison ... de leur orientation sexuelle, une prestation destinée à l'usage public, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans ou d'une peine pécuniaire."
    - La nouvelle loi est liberticide. Un médecin refusant une intervention, par exemple une PMA (procréation médicalement assistée) à un LGBT risque 3 ans de prison ferme. Idem pour un pasteur refusant la bénédiction nuptiale à un couple de même sexe!
    L'intransigeance de la nouvelle loi est démontrée à l'étranger. Le 28 juillet 2018, après 26 années de loyaux services dans un hôpital de Grande Bretagne, le Dr. Mackeret était licencié en vertu de la loi "Equality Act". En septembre 2019, le tribunal de sa Majesté vient de confirmer le verdict " Licencié pour offense à un client transgenre." Le médecin avait refusé de l'appeler Madame, alors que ce dernier était barbu et avait les attributs sexuels masculins.
    - Les conséquences funestes de l'extension de cette loi ne sont pas toutes connues.
    - Refuser cette loi, ce n'est pas autoriser la violence ou la diffamation envers les homosexuels, ni la communauté LGBT.
    Une saine cohabitation entre différents groupes de personnes, dépend non de lois, mais de considérations morales, tel le respect, l'empathie, la compréhension, l'estime...

  • Claude-Henri Berger dimanche, 05 janvier 2020 20:42

    A Monsieur Armin Kressmann,
    En fait Mr Marc Früh en parlant de naturel, reprends le concept biblique employé par les divers auteurs du nouveau testament.

    Quelques définitions du mot naturel du Larousse:
    "Qui appartient à la nature physique des hommes, aux fonctions de l'organisme" ou
    "Qui est conforme à l'ordre normal des choses, au bon sens, à la raison, à la logique"
    Par contre le mot "création" dans la Bible est assimilé à la nature qui nous entoure. Genèse 1:1 dit que Dieu a créé le monde, et ses lois.
    Les lois de la "nature" ne sont pas au dessus de Dieu comme vous en faîte l'hypothèse.

    Dans la Bible, il est clair, si vous la lisez et si vous acceptez que ses auteurs ont écrits sous l'inspiration de Dieu, vous pourrez y lire
    que l'homosexualité est considérée "contre-nature".
    Par exemple dans Romains 1:27
    ...et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres...
    Elle est considérée comme un péché, au même titre que l'adultère, les disputes, la magie ou les excès de table et j'en passe.

    Mais le plus grand péché selon la Bible est de ne pas croire en Jésus-Christ.

    La Bible dit que nous sommes tous pécheurs, et depuis la chute (depuis Adam) même la création a hérité cette déchéance et est soumise à la corruption.
    ( le lion mange l'agneau) ...
    Vous mettez sur le même pied d'égalité le fait d'être né roux, sourd et d'être homosexuel, mais je crois sans me tromper qu'il n'y a pas de gène de l'homosexualité, et même
    s'il y en avait un, je préfére en tant que chrétien me conformer à ce que dit Dieu.

    Dieu est Amour, et en aucun cas son dessein est qu'un enfant naisse par exemple avec une malformation ou sourd.
    L'espérance chrétienne est entre autre le fait de savoir que la maladie ne sera plus, que même la mort ne sera plus.
    Dans ce monde, Dieu change le mal en bien, Dieu est capable de changer n'importe quel homme! La foi en est l'ingrédient,
    j'ai entendu, il y a peu, le témoignage d'une personne étant intersexuelle (physiquement) être guérie miraculeusement.


    Et je pense qu'en tant que NON chrétien, il est difficile de comprendre que l'on peut aimer une personne de tout son coeur tout en réprouvant certains comportements,
    (même si mon fils m'attristait par un mauvais comportement, je ne cesserai pas de l'aimer).
    Faire cette différence est essentielle. Dieu fait cette différence.

    Pour finir, je voudrais dire:
    Vous écrivez " Je t’aime, mais je n’aime pas ce que tu es " mais vous partez de l'hypothèse que d'être homosexuel c'est un état. Mais un chrétien ne croit pas cela,
    c'est pourquoi le vrai chrétien dit
    " Je t’aime, mais je n’aime pas ce que tu fais".

    Donc vous n'avez rien à craindre des chrétiens envers les homosexuels, car ils (les chrétiens) ont un autre système de valeur
    considérant que tout les hommes sont égaux devant Dieu et digne d'être aimés tel qu'ils sont.

    Le seul problème que je vois dans cette votation, c'est comme l'a dit Mark Früh, c'est de limiter la liberté d'expression.
    Et de rajouter, d'être considéré comme homophobe ou condamner pour homophobie alors que nous considérons que l'homosexualité n'est pas une fatalité, mais un comportement qui déplaît à Dieu.

    Ou d'avoir la liberté d'enseigner à nos enfants que l'homosexualité n'est pas naturel.

  • Serge jeudi, 09 janvier 2020 09:02

    Le débat peut se poursuivre ici avec cette nouvelle opinion de Jean-René Moret: https://lafree.info/info/opinion/norme-penale-antihomophobie-des-craintes-legitimes-par-jean-rene-moret

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