«Gottfried Locher, une ´autorité morale´ réformée qui se déboulonne toute seule!» par Serge Carrel

Serge Carrel vendredi 26 juin 2020 icon-comments 8

On en a peu entendu parler en Suisse romande, mais l’affaire a fait scandale en Suisse alémanique, tant dans les médias populaires que de service public. Le no 1 des réformés suisses a démissionné, empêtré dans une plainte pour comportement inadéquat avec une femme et dans une affaire extraconjugale avec une membre du conseil de la nouvelle Eglise évangélique réformée de Suisse.

Le 17 août 2019, il était intervenu avec fracas dans les médias helvétiques pour claironner que l’homosexualité était inscrite dans le plan créationnel de Dieu (1). Il avait même invité toutes les Eglises réformées de Suisse à ne proposer qu’une seule et même célébration de mariage à tous les couples : hétérosexuels et homosexuels.

Démissionnaire, pris dans une « affaire » et… abuseur présumé

10 mois plus tard le 15 juin, lors du premier synode de l’Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS), Gottfried Locher, le président de cette nouvelle institution faîtière des réformés helvétiques, est démissionnaire. De plus on apprend qu’il a entretenu une relation extraconjugale avec une autre membre de l’exécutif de l’EERS de 2017 à 2019. Par ailleurs, une plainte court contre lui pour comportement inadéquat à l’endroit d’une autre femme.

2000 ans d’éthique sexuelle chrétienne aux oubliettes !

L’homme qui s’est posé en « autorité morale » des Eglises pour « libérer » le « mariage pour tous » dans l’opinion publique helvétique, en balayant d’un revers de main 2000 ans de discours éthique chrétien sur l’homosexualité, s’asseyait aussi allègrement sur 2000 ans d’éthique chrétienne conjugale.

Pour épicer encore l’affaire, le no 1 des réformés suisses a obtenu une indemnité de départ dont le montant n’est pas connu, alors qu’il a touché un salaire de 270'000 francs en 2019 (2). Ses frasques ont déjà coûté à l’EERS 177'000 francs de frais de juristes, d’avocats et de relations publiques en date du 26 mai. Un montant financé par les impôts que paient, entre autres, les contribuables helvétiques qui se signalent comme réformés ou protestants. Sauf dans les cantons de Genève et Neuchâtel où l’Eglise est séparée de l’Etat !

Une cohérence nécessaire pour les autorités des Eglises

Cette « affaire Locher » et d’autres (3) mettent le doigt tout à nouveau sur l’importance de la cohérence des leaders chrétiens. Contrairement à ce que déclarait au « Blick » Michel Muller, le président du conseil synodal de l’Eglise réformée zurichoise, les leaders chrétiens devraient être exemplaires en matière de moralité (4). De plus, aux yeux d’un évangélique en tout cas, la séparation entre discours public et vie privée n’est pas tenable. Le Christ nous invite tous à refléter sa grâce et à en vivre… mais aussi à la cohérence et à incarner l’éthique du Royaume jusque dans notre quotidien !

Serge Carrel
Journaliste, responsable du site d’information lafree.info
 
Notes
3 Voir l’article de Gabrielle Desarzens : « Un éminent théologien protestant condamné pour pédopornographie », myfreelife.ch (26.06.20).
4 Voir : Lea Hartmann, «  Lochers Wiederwahl war der grösste Fehler », Blick (version papier du 23.06.20).

8 réactions

  • Florian vendredi, 26 juin 2020 12:24

    bien vu l'histoire de l'auto-déboulonnage d'une...statu(r)e !!

  • Philippe Henchoz vendredi, 26 juin 2020 14:07

    Bonjour Serge,

    Pour être franc, ce billet me laisse une sensation désagréable. J’ose donc ces quelques lignes.
    J'ai l'impression que tu "tires sur l'ambulance", et tes lignes prennent dès lors comme un désagréable goût de revanche, ou une manche d’avance. J’ai le sentiment d’assister presque à un règlement de compte qui nous permettrait de nous draper dans une impeccabilité irréprochable qui n’existerait pas tant ailleurs (y’en a point comme nous, non ?).

    Ce que je constate chaque jour que Dieu fait, c’est que l’être humain est décidément bien complexe (à commencer par moi), fragile, faillible, avec de multiples parts d’ombre et de lumière, souvent inconséquent, parfois bourré de contradictions. Nous ne sommes certainement pas fait d’une seule pièce même si patiemment l’Esprit de Dieu besogne en nous. Et, de là, il me semble que d’une manière ou d’une autre nul.le d’entre nous n’est à l’abri d’une chute plus ou moins grave aux conséquences plus ou moins dramatiques, plus ou moins connues ou non, assumées ou pas. Sans nul doute, des délits quand ils se produisent doivent pouvoir être dénoncés, établis, le cas échéant punis. Il existe des procédures et des lieux pour cela. Ce qui touche plus à l’intime et qui ne relève pas du délit ne doit, à mon sens, pas toujours servir la tyrannie de la transparence. Tout n’édifie pas.

    Depuis bien quelques semaines je suis cette triste situation par médias interposés (pas tous élégants dans leur traitement) et par quelques amis protestants profondément heurtés, désarmés, soucieux des multiples impacts.
    L'on sait bien que telle situation, certainement très complexe puisqu’elle met aux prises des hommes et des femmes de chair et d’os, outre ces acteurs et actrices immédiats, blesse profondément, bien au-delà des partis pris et autres convictions et positions - dans un sens ou l'autre - affichées.
    Derrière tout cela il y a des familles sévèrement impactées par ce qu’elles n’ont certainement pas vu venir, à quoi elles n’étaient pas préparées (mais qui le serait ?) et dont on peut imaginer le désarroi devant le discrédit qui d’une manière ou d’une autre tombe sur elles aussi (elles d’abord) qui n’ont rien choisi (ce qui par ailleurs nous rappelle que nos actes les plus assumés et les plus personnels ont toujours un impact infiniment plus large, rien ne nous concerne nous seulement).
    Derrière tout cela, il y a une Église historique, à bien des égards remarquable et pertinente, qui souffre, s’interroge, se retrouve encore plus fragilisée, et ce sont-là, bien souvent, nos frères et sœurs, des hommes et des femmes qui aiment le Christ, leurs prochain.es, leur Église et qui sont soucieux de leur présence au monde et du bon fonctionnement de leur institution.
    Derrière tout cela, il y a enfin des « causes » qui si elles sont discutables et discutées au sein du christianisme – et c’est une heureuse pluralité ! - ne méritent pas d’être simplement caricaturées, moquées, opposées à ceux et celles qui les défendent avec plus ou moins de bonheur, de succès et de cohérence. Elles méritent bien un traitement plus nuancé et si possible pas trop personnalisé.

    En fait, je sais maintenant, en écrivant ces mots, ce qu’il manque à mon goût à ce billet (que je qualifierai de billet d’humeur) : c’est de la grâce. La grâce dont nous vivons au quotidien. La grâce qui fait toujours la différence. La grâce qui relève, protège et restaure. La grâce qui cherche le bien de tous et toutes. La grâce qui exclue toute idée de mérite et devrait nous tenir à distance de la comparaison. Le sel qui pique et réveille n’en aurait que plus de valeur et de saveur (cf Colossiens 4.6).

    Ma prière est que cette bien triste situation se résolve par la grâce de Dieu et nous garde humbles et cohérents.

    Amitiés fraternelles en Christ.
    Philippe

  • Olivia Knuchel vendredi, 26 juin 2020 15:50

    Monsieur Carel, en lisant votre article quelque chose en moi est comme perplexe et comme ayant du dégoût. Non pas dégoûté de ce que vous relatez, mais de la manière dont vous le relatez. Certes il y a bien des injustices dans ce qui a été vécu et il est important que la justice Ou d’autres instances, se saisissent de cela pour mettre à la lumière ce que ces personnes citées ont vécus.
    En lisant ce que vous écrivez « Le Christ nous invite tous à refléter sa grâce » c’est exactement cela qui manque dans vos propos ( en liant le commentaire de M. Henchoz j’ai constaté ne pas être la seule à l’avoir remarqué). En vous lisant je ne vois pas de différence avec un autre article qui serait laïc et qui mettrait aussi, avec cette façon de dire sur la place publique la vie privée de cet homme. J’aurais beaucoup d’autres choses à dire mais je termine par cette paraphrase de la Bible « occupons-nous de la poutre qui est dans notre œil... » et soyons bienveillants vis à vis de nos frères et sœurs en humanité. Salutations

  • Alexandre Winter vendredi, 26 juin 2020 17:45

    Bonjour,

    je me permets aussi un court message pour exprimer ma déception quant à la manière dont il est fait mention d'une "affaire" (n'est-ce que cela? est-ce ainsi qu'il faut parler de tout cela? ne faut-il pas laisser ce langage à d'autres medias friands de sensationalisme?) où l'on sent comme un goût de critique malveillante et revancharde.

    Ecrire comme vous le faites, à la façon pardon mais j'ose le terme... pharisienne, de celui qui juge et se justifie lui-même à travers le reproche adressé à d'autres, me blesse et m'indigne.

    Il y a mieux à faire, mieux à vivre aussi entre chrétiens. Bien sûr, il y a là des comportements à évaluer, des actes ou des paroles à juger, mais des instances existent pour cela, qui sont au travail. A nous qui recevons ces nouvelles, je crois qu'il est laissé, qu'il est demandé de retenir notre jugement, de prier pour une résolution où justice et paix peuvent être regagnées sur la confusion et les offenses subies. Tout l'Evangile m'indique qu'il y a plus à attendre, plus à découvrir de la vie chrétienne dans une attitude humble et bienveillante...

    En tant que pasteur de l'Eglise réformée, intéressé à recevoir les nouvelles de la FREE comme Eglises soeurs et en tant d'endroits partenaires de notre témoignage, dans une relation de fraternité parfois critique, je vous dis ma peine face à votre attitude où je ne ressens rien de cette proximité.

    Bien à vous,
    Alexandre Winter, pasteur de l'Eglise Protestante de Genève

  • Philippe Thueler, secrétaire général de la FREE vendredi, 26 juin 2020 23:15

    Aux lecteurs de cet article qui se demandent s'il reflète la position de la FREE, je précise que ce n'est pas le cas, comme le mentionne l'avertissement en haut de page. Il reflète l'avis de M. Carrel uniquement.
    Pour ce qui est de la FREE, il ne nous parait pas nécessaire de commenter les dernières révélations concernant M. Locher, les autorités réformées ayant pris les mesures qui s'imposaient. Si nous revendiquons effectivement dans notre milieu un attachement à un comportement qui soit en phase avec ce que nous croyons, il ne nous parait pas utile de nous exprimer en tant que fédération sur le comportement de M. Locher, chacun étant libre de se faire sa propre opinions sur ses agissements. Il n'a pas de compte à nous rendre, mais il en rendra à son institution, et peut-être à la justice.
    Cet article ne change donc en rien notre volonté de chercher une collaboration fraternelle avec toutes les confessions chrétiennes. Nous apprécions en particulier nos différents partenariats avec l'Eglise réformée, dans l'aumônerie, les médias ou les KidsGames, par exemple.

  • Thomas Salamoni dimanche, 28 juin 2020 22:23

    Pas facile de couvrir un tel sujet, surtout lorsque, comme Serge Carrel, on connaît les avertissements de Jésus contre le jugement.
    Mais qu’en est-il du fond de l’article ?
    J’ai eu l’occasion d’entendre Gottfried Locher aux journées d’étude « Glaube und Gesellschaft » en 2018 à Fribourg, et ai bien apprécié les propos de ce théologien et homme d’Eglise.
    J’ai été d’autant plus profondément choqué en août dernier lorsque Monsieur Locher a déclaré, comme une simple évidence, que l’homosexualité est prévue dans le plan créationnel de Dieu. J’étais aussi déçu par cette déclaration, dépourvue d’argumentation, dans la bouche de celui qui représentait alors le mieux, de par sa fonction, les chrétiens réformés suisses. Ce n’était simplement pas sérieux … mais évidemment, cela a fait beaucoup d’effet. Au point où, dans une récente interview à la radio, une journaliste peut remettre en question la position « chrétienne » d’un opposant au mariage pour tous en se référant … à la déclaration de Gottfried Locher !
    À part l’article de Serge Carrel du 19 août 2019 en réaction aux propos de Monsieur Locher (à relire peut-être pour se rappeler de quoi il est question, de même que le commentaire éclairant d’Olivier Fasel), je n’ai pas entendu ou lu des voix qui interrogent cette manière de promouvoir la cause homosexuelle et le mariage pour tous. Une des raisons est sans doute que de le faire implique évidemment la prise d’importants risques dans notre société qui actuellement permet de moins en moins des opinions nuancées à ce sujet. Il est certainement plus sûr de se taire.
    Le même Jésus qui met en garde contre le jugement et surtout la condamnation d’autrui invite aussi à une cohérence radicale entre les paroles et les actes. Il a été particulièrement virulent à l’égard des personnes qui avaient une responsabilité spirituelle envers le peuple (pharisiens, docteurs de la loi) et manquaient à leur tâche. Il me semble que les récentes révélations qu’ont dû découvrir les autorités réformées quant à l’ex-président de l’EERS entrent dans cette catégorie. Dans ce sens, il n’est pas sans pertinence d’être informé, au moins jusqu’à un certain point, du comportement éthique concret de celui qui a fait la déclaration « révolutionnaire » quant au mariage judéo-chrétien.
    Je comprends bien que des personnes proches ou en sympathie avec nos sœurs et frères réformés sentent un malaise en lisant l’article. Connaissant Serge Carrel, je doute fort qu’il soit animé par la malveillance ou un esprit revanchard en l’écrivant. Réagir aux faits relatés est aussi une manière d’être solidaire avec ceux qui sont blessés par ce qu’ils comprennent comme dérive dans leur institution.
    Enfin, oui, nous faisons tous bien de ne pas oublier cet avertissement de Paul : « Ainsi donc, que celui qui croit être debout fasse attention à ne pas tomber ! » (1 Corinthiens 10.12) Veillons et prions !
    Merci à Serge Carrel, et à Gabrielle Desarzens par rapport à son article référé dans la note 3 ci-dessus, d’oser l’exercice délicat de couvrir ce genre de sujets.

  • Henri Bacher lundi, 29 juin 2020 11:29

    Commentaire plein de sagesse. Merci Thomas. Heureux de voir qu'on peut encore débattre dans notre fédération.

  • Jean-Claude Vuffray lundi, 29 juin 2020 20:30

    Merci Serge pour cet article sans ambages.
    Ce n’est pas l’écart du Président qui est relevé, mais bien sa dérive, jusqu’à entraîner les Communautés qu’il représente. Ses avis théologiques lui ont déjà été signifiés assurément à plusieurs reprises. Jésus parle des dérives ou écarts au sein de la Communauté, et précisera même « S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain » (Mat.18:17).
    Le Président en question n’a pas seulement refusé d’écouter l’église, mais il l’entraina dans une dérive éthique grave, en ayant pris soins de donner son avis publiquement avant que le synode se soit prononcé. On appelle cela de la manipulation.

    Il annonce un autre Évangile que celui que Jésus annonce en confirmant les écrits, qui parlent du couple depuis la Création.
    Paul dira « que celui qui annonce un autre Évamgile, ... qu’il soit anathème » ! (Gal.1:8).
    À l’époque de ses déclarations étranges, j’avais attirer son attention sur ce mode de faire, qu’en temps qu’ancien Municiplal, je considérais comme totalement impropre à la fonction, ne pouvant conduire qu’a une démission, avant que le synode ne se prononce (Je n’ai pas reçu de réponse, bien sûr)!
    Merci Serge pour ton avis pondéré et lucide, qui éclaire ceux qui cherchent la vérité ce que ne comprennent pas les pharisiens de notre temp, qui s’empressent d’accuser ceux qui ne partagent pas leurs avis, en les affublant de leur propre nom et attitudes !
    Ce sont eux qui crucifièrent Jésus.

Opinion - avertissement

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