La 11è plaie d’Egypte (1/9)

La 11è plaie d'Egypte (1/9)
28 juin 2021

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Ils convoquent les plaies d'Egypte, l'Apocalypse  ou la traversée du désert pour parler de la pandémie qui a modifié ou non leur façon de croire. Neuf personnalités issues des grandes religions monothéistes, mais aussi de courants philosophiques, évoquent leurs nouveaux engagements spirituels et religieux tout l'été dans l'émission Hautes Fréquences, sur RTS La Première. Dimance 27 juin et au micro de Gabrielle Desarzens, Simon Bismuth, responsable jeunesse pour les communautés juives du canton de vaud, a tout de suite convoqué une 11è plaie d'Egypte pour parler du coronavirus.

« Les Égyptiens ont connu les sauterelles qui dévoraient les récoltes, l’eau du Nil qui se transformait en sang… Nous, on a eu le masque, qui nous a caché toutes les émotions visibles du visage, et puis le reclus chez soi qui nous a séparés de nos proches. »  Interrogé à propos des conséquences de la pandémie sur sa foi, Simon Bismuth, 31 ans, mentionne une lecture plus assidue de la Torah. « Nous avons tous dû apprendre à vivre différemment », résume-t-il. Et si le Covid-19 lui a fait penser à une plaie d’Égypte, « qui permet un passage », il lui a aussi évoqué le fait « qu’il fallait sonner le shofar », que les Juifs entendent lors des grandes fêtes de Roch Hachana, la nouvelle année juive, et Yom Kippour, le jour du grand pardon : « Car quand on sonne le shofar, pour moi, c’est un arrêt sur le temps. Et une remise en question sur l’avenir ».   

(réd.)

Une émission à écouter ici