« C'est une occasion magnifique d'expérimenter la puissance de 200 voix », s'enthousiasme Sophie Kummer-Noir. Cette chanteuse appréciée, qui dirige également le Glo-Gospel Festival de Glovelier, sera soliste lors des concerts de gospel que la chorale de l'Eglise de la Rochette donnera au Temple du Bas à Neuchâtel. Elle apprécie beaucoup l'ambiance musicale fabuleuse produite par 200 chanteurs.
Nouveautés : équipe musicale, chœur d’hommes, ombres chinoises…
Du haut de ses 18 ans, Joanie Tanner fera également partie de l'équipe des solistes, après avoir été choriste lors des précédents concerts. Elle précise : « J'aime l'ambiance extraordinaire, très motivante, que l'on trouve dans la chorale de la Rochette. »
L'édition 2013 des concerts gospel de la chorale de la Rochette – la quatrième – proposera à la fois de la continuité et quelques nouveautés intéressantes. Ainsi, le style ne change pas. Comme par le passé, le répertoire est puisé dans les œuvres du Brooklyn Tabernacle Choir, de l’Oslo Gospel Choir et des Continental Singers.
Parmi les nouveautés, mentionnons une équipe musicale – guitare, basse, piano et percussion – qui accompagnera 10 chants sur les 19 que comporte le concert. Les autres chants seront accompagnés grâce à une bande son. De plus, quelques chants seront interprétés par un choeur d'une soixantaine d'hommes. Enfin, en plus des chorégraphies, des ombres chinoises feront leur apparition.
Pascale Bardet : la dernière fois
Pascale Bardet, la directrice de la chorale de la Rochette, s'apprête à passer le flambeau après les concerts de cette année. Elle explique : « J'aime beaucoup ce travail et je n'ai pas envie d'arrêter. Mais la chorale doit se renouveler et elle a besoin de quelqu'un d'autre pour cela. » La succession semble assurée et un nouveau projet pourrait prendre forme dans deux ans.
En attendant, les 200 chanteurs de 14 à 70 ans qui se sont bousculés pour faire partie de la chorale ont choisi sept chants repris des concerts des années précédentes. Ce sera une sorte de « best of » ainsi qu'une conclusion... provisoire.
Claude-Alain Baehler