Du 21 au 25 octobre, Douglas Gresham, le coproducteur du film Disney « Le monde de Narnia », donnera des conférences en Suisse romande. Dans différentes universités, dans des écoles ainsi que dans des Eglises, il évoquera la réalisation de cette superproduction tournée en Nouvelle-Zélande et en République tchèque. Il proposera une réflexion sur la manière dont le romancier C.S. Lewis a inscrit certains thèmes chrétiens dans ses histoires pour enfants. Ce sera également l’occasion pour lui d’évoquer le deuxième film réalisé à partir de la série « Les Chroniques de Narnia » : « Le prince Caspian ». Ce film, également co-produit par Disney, devrait sortir sur les écrans en 2008.
10 ans de proximité avec C.S. Lewis
Douglas Gresham est le fils adoptif de C.S. Lewis. Né en 1945 à New-York, il est arrivé en Angleterre en 1953, alors que sa mère Joy Gresham, une écrivaine, commençait à s’intéresser à l’oeuvre de C.S. Lewis, professeur de lettres à Oxford puis à Cambridge. En 1956, C.S. Lewis épouse Joy Gresham et Douglas devient son fils adoptif. Dans « Jack’s Life », une biographie de l’auteur des « Chroniques de Narnia », publiée en 2005, Douglas Gresham relate sa perception de l’homme Lewis. Il a vécu à ses côtés de 1953 à 1963, année de la mort de l’écrivain. Douglas Gresham dresse le portrait d’un homme plein d’humour, marqué profondément par la Première Guerre mondiale. D’abord par les horreurs qu’il a vécues dans les tranchées, alors qu’il s’y trouvait en tant qu’officier volontaire de l’armée britannique. Puis par une promesse faite à un des ses amis de veiller sur la famille qu’il laisserait en cas de décès à la guerre, une promesse qui obligera Lewis pendant plus d’une trentaine d’années.
Garant de l’image de Lewis jusque dans les « Happy meals »
Aujourd’hui, Douglas Gresham travaille pour la « C.S. Lewis Compagny », une société qui gère les droits d’auteurs de C.S. Lewis et qui veille à la manière dont son oeuvre est utilisée. Dans la réalisation des films de Disney, Douglas Gresham représente les intérêts de C.S. Lewis, jusque dans les produits dérivés utilisés par une chaîne internationale de « fast food » dans ses « Happy meals » ! Chrétien engagé, Douglas Gresham considère que la dimension chrétienne de l’oeuvre de Lewis ne doit pas être « mise sous le boisseau » ! « Les chrétiens qui ont vu ce film, aime-t-il expliquer, vont y rechercher un symbolisme chrétien. Mais je crois que c’est une mauvaise manière d’approcher le film. Il serait plus judicieux en le voyant de se demander où chacun se trouve dans le monde de Narnia... Suis-je Peter ? Lucy, Susan, Edmund ou M. Tumnus ? » (c)
Pour tout renseignement : Norbert Valley, pasteur dans l’Eglise évangélique Arc-en-ciel à Gland. Tél. 022 364 68 58 ou 079 250 24 79.
Pour davantages d'infos sur le "Monde de Narnia" et sur C.S. Lewis: www.aesr.ch/enfance/narnia/index.php?type=narnia.
Indications bibliographiques :
Douglas Gresham, Jack’s Life. The Life Story of C.S. Lewis, Nashville, Broadman & Holman, 2005, 170 p.