Dans le canton de Vaud, le débat autour de la présence d’EXIT dans les EMS va connaître prochainement une nouvelle étape importante. Le contre-projet du Conseil d’Etat vaudois à l’initiative Exit doit passer en février devant le Grand Conseil. Ce contre-projet a tenu compte de l’effroi du personnel médical et des directions d’établissements devant les mesures jusqu’au-boutistes des partisans d’EXIT et de leur initiative. Les problèmes de conscience des soignants ont été pris en compte. Dans le cadre de leur travail, ils n’auront pas l’autorisation d’assister à l’absorption du poison létal par un patient recourant à Exit. Par ailleurs, si les patients désireux de bénéficier des services d’Exit disposent d’un logement, ils devront quitter l’EMS ou l’établissement hospitalier pour absorber le poison. Une mesure qui permet à certaines institutions pointues dans le domaine des soins palliatifs d’échapper aux incursions d’EXIT dans un cadre où l’on fait tout pour permettre aux malades de vraiment mourir dans la dignité.