« Il était des fois » : une série de capsules vidéo mettant en dialogue des jeunes évangéliques, réformés et catholiques

Les jeunes évangéliques, réformés et catholiques lors du tournage à Ovronnaz
Les jeunes évangéliques, réformés et catholiques lors du tournage à Ovronnaz (Capture Ecran Capsule N°1 "Il était des fois" ) icon-info
vendredi 17 mai 2024

Le 21 mai sortira sur les réseaux sociaux de la FREE et sur sa chaîne Youtube la première de cinq capsules vidéo réalisées avec Média-Pro, Cath-Info et DM. Dans cette série "Il était des fois", deux jeunes catholiques, deux jeunes réformés et quatre jeunes évangéliques, réunis le temps d'un week-end à la montagne, discutent de leur foi respective et apprennent à se connaître.

Echanger autour de leurs croyances différentes, s’écouter avec bienveillance et même prier ensemble : c’est l’expérience qu’ont pu vivre huit jeunes chrétiens de confessions différentes, le temps d’un week-end à Ovronnaz. Leurs partages ont donné lieu à une série de capsules vidéo intitulée «Il était des fois », dont le lancement officiel sera le 21 mai. Partenaire de ce projet aux côtés d’autres médias confessionnels, la FREE diffusera les cinq capsules, à raison d’une par semaine, par le biais de sa chaîne Youtube et sur ses comptes Instagram et Facebook.

Un projet œcuménique et médiatique

Pasteur à mi-temps à l’Eglise de la Rochette et membre d’un comité d’experts auprès de Médias-Pro, Pierre-André Léchot était partie prenante dès la conception de ce projet et l’a accompagné en tant que représentant de la FREE. Il en explicite l’objectif majeur : réunir des jeunes chrétiennes et chrétiens de diverses Eglises pour réaliser des contenus audiovisuels qui évoquent la foi chrétienne sous une forme susceptible de rejoindre nos contemporain.e.s. « La série Subjectif, réalisée il y a quelques années, avait permis de regrouper Médias-Pro, DM et la FREE, mais pour les capsules “Il était des fois”, la collaboration est beaucoup plus conséquente, avec en plus Cath-info (Centre catholique des médias).

Un signe fort d’unité

Au regard de Pierre-André Léchot, cette collaboration entre chrétiens de trois confessions donne un signe fort d’unité dans notre société morcelée. Et permet de mettre en pratique le commandement de l’amour fraternel, en prenant le risque de passer du temps avec des personnes vivant différemment leur foi. Le pasteur évangélique a été interpellé d’entendre deux jeunes se dire l’un à l’autre, en route pour le chalet du tournage: “moi, chrétien évangélique, je n’ai aucune idée de ce que vit un chrétien catholique” et “moi, chrétien catholique, je n’ai aucune idée de ce que vit un chrétien évangélique ». Et lorsqu’à la fin du week-end, une jeune évangélique a proposé un moment en prière en commun, « quelle émotion forte d’entendre chaque jeune, l’un.e après l’autre, prier à voix haute ».

Une écoute active et respectueuse

Pour Pierre-André Léchot, il était aussi magnifique que les jeunes manifestent une écoute active, respectueuse, et que chacune et chacun puisse s’exprimer en rapport avec des convictions personnelles, un vécu, un ressenti, sans jugements préconçus, sans rejet a priori, mais avec une disponibilité à dialoguer. « Il me semble que cette expérience peut permettre à toutes les Eglises représentées de poursuivre un cheminement de respect, de pardon quand nécessaire, de recherche de ce qui unit au-delà des différences », estime le pasteur, reconnaissant à sa fédération d’Eglises d’avoir pris le risque de participer à cette production.

"La prochaine fois que je rencontrerai un protestant, je saurai d'où il vient"

A côté des partages filmés, les participants entre 17 et 26 ans pouvaient s’exprimer individuellement sur l’expérience dans une sorte de «confessionnal». « La belle découverte pour moi, qui a confirmé mon impression première, c’est que nous ne sommes pas si différents les uns des autres. Et qu’on arrive à vivre l’Eglise malgré nos différences » partage Noémie, jeune évangélique. Nicolas, de confession catholique, dit qu’il repart avec une plus grande ouverture d’esprit, car auparavant, il ne connaissait pas du tout le milieu protestant réformé ou évangélique. « La prochaine fois que je rencontrerai un protestant, je saurai d’où il vient et ce qui nous réunit ».

« On n’est pas théologiens ou théologiennes. On représente juste qui on est, avec une empreinte de notre confession » précise pour sa part Claire, jeune catholique, dans la troisième capsule. Et en effet, les points de vue partagés par ces huit jeunes chrétiennes et chrétiens ne reflètent pas systématiquement les positions doctrinales ou morales de leurs Eglises respectives, notamment en matière d’avortement et de sexualité.

A la conception du projet de cette série « Il était des fois», on retrouve Max Idje (Médias-Pro), Bernard Hallet (Cath-Info), Sylviane Pittet (DM-Dynamique dans l'échange), Pierre-André Léchot (La FREE), Anne-Sylvie Sprenger (Protest'info) et Philippe Henchoz (pasteur à l’Eglise FREE de Meyrin). La réalisation a été conduite par Max Idje.


Pour visionner les capsules : Site de la série

 

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