Huit cousines qui partagent la même passion pour la musique et la même foi en Jésus-Christ, c’est assez rare pour être mentionné. A plus forte raison quand les huit jeunes femmes de la région genevoise – réunies au sein du groupe vocal Lucea – publient un premier album. Sorti fin décembre 2022, « Promesses » …tient déjà ses promesses ! Les cent premiers CDs étant écoulés, cinq cents autres ont été commandés. Il faut dire que l’harmonie des voix, les paroles qui invitent à la confiance en Dieu et la qualité musicale ne laissent pas indifférent.
Les cousines (de trois fratries différentes) ne manient pas seulement très bien l’instrument qu’est leur voix. Elles sont quasiment toutes pianistes, trois sont aussi guitaristes et les jumelles Eve et Joanna jouent du violon et du violoncelle. « Chaque chant a été composé par une ou deux d’entre nous, puis nous avons souvent retravaillé toutes ensemble l’arrangement vocal et musical », explique Alexia, la porte-parole du groupe. Tout en précisant qu’elles ont composé le chant « Ne crains pas » le jour de la création de leur groupe Lucea, il y a cinq-six ans. Dans un premier temps, les cousines ont posté des reprises de chants chrétiens connus sur leur compte Instagram et sur Youtube, avant d’être invitées pour des concerts.
Six compositions et une reprise du groupe Indice
Pourquoi avoir intitulé ce premier album « Promesses » ? « On cherchait un titre qui représente l’essence de ce qu’on voulait partager. Et ce qui ressort le plus, ce sont à la fois les promesses de Dieu envers nous et à la fois les promesses que nous avons faites envers lui », développe Alexia. En plus de six compositions originales, l’album comporte la reprise de « Vie Nouvelle », un chant tiré de l'album « Indice », réalisé par les parents des chanteuses en 1989. On y retrouvait au chant Marilou Dugon (mère de Valentine, Eve et Joanna), au saxophone Claude Francano (père de Julia et Paola) et Charles Francano ( père de Florine, Alexia et Laura) au clavier, aux arrangements et aux backings.
Une histoire de famille et de transmission
D’ailleurs, parents, frères, oncles et tantes ont tous participé selon leurs dons à la réalisation de l’album – on les entend notamment sur le titre « Que s’élève » : « Ce qui nous tenait à cœur, c'était de tout faire en famille. Donc les visuels, les arrangements musicaux, les enregistrements, les backings, ont tous été effectués par des membres de la famille. C'est notre plus grande fierté », confie Alexia.
La jeune femme de 28 ans souligne l’importance de la transmission parentale dans la création de Lucea : « Il est clair que le groupe ne se serait jamais formé sans l’éducation que nos parents nous ont offerte. La communion qui nous lie entre cousin.e.s est aussi née des très nombreux moments passés ensemble dans notre enfance ». Et Alexia de raconter que chaque Noël, la tradition voulait que les enfants réalisent une prestation (musicale, instrumentale, poésie etc) devant la famille. C’est ainsi que les cousines ont commencé à chanter ensemble dès leur plus jeune âge. « Ce sont aussi nos parents qui nous ont montré l’exemple de l’investissement dans la foi et dans l’Eglise. On a presque toutes été responsables de groupes de jeunes et impliquées dans la louange de nos églises respectives. Et surtout, on a toute une relation durable avec Dieu ».
Le 7 avril prochain, Lucea interprétera pour la première fois tous les titres de son album à l’Eglise évangélique de Réveil à Genève. Avis aux amateurs !
Sandrine Roulet
Pour commander le CD (15 frs) : lucea.musique@gmail.com
