Concours-Vocation de la FREE: deux nouveaux jeunes au service d’une Église de la fédération

Concours-Vocation de la FREE: deux nouveaux jeunes au service d'une Église de la fédération
24 octobre 2025

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Pour susciter la relève pastorale et des ministères dans la fédération, la FREE a lancé en 2024 un Concours-Vocation. Grâce notamment à la bourse d'étude attribuée, un jeune a terminé ses études et a été engagé comme pasteur-jeunesse dans une Église FREE. Toujours en formation, un second est en voie de commencer un stage dans une autre. Trois autres gagnants suivent leur cursus à la HET-PRO ou à Start'up Ministries; et tous sont reconnaissants à la FREE pour ce soutien financier bienvenu.

Le Concours-Vocation 2025 de la FREE a attiré moins de candidatures que l’année précédente. Toutefois, le comité de sélection composé de Nirine Jonah (responsable du Cercle Formation Théologie Pastorale) et de Bernard Frei (vice-président du BRG) a pu désigner deux gagnants avant l’été : il s’agit de Salomé Streiff (23 ans), membre de l’Eglise évangélique de l’Oasis à Morges et de Yoan Boschung (29 ans), rattaché à l’Eglise FREE d’Echallens. En 2024, une dizaine de personnes avaient candidaté au Concours-Vocation et quatre d’entre elles avaient été sélectionnées pour recevoir une bourse (deux filles et deux garçons).

Une bourse d’étude bienvenue

Avec la bourse d’étude offerte par la FREE, qui équivaut cette fois à près de 4000 frs, Salomé Streiff a entamé sa première année à la HET-PRO (St-Légier) et Yoan Boschung à l’école Start’up Ministries située à Yverdon. Nirine Jonah, qui suit les gagnants des deux saisons en prenant de leurs nouvelles, en effectuant avec eux un bilan de leurs apprentissages et en analysant comment ils voient la suite de leur parcours, relève qu’actuellement « cela se passe bien autant pour Salomé que pour Yoan ».

D’une vocation naissante à une formation effective

Bachelière en lettres, Salomé pensait se diriger vers l’enseignement. Mais ces dernières années, la jeune femme a développé une aspiration à servir l’Église, sous une forme pastorale encore à clarifier. Dans une vidéo qui sera publiée sur les réseaux sociaux de la FREE, elle exprime sa gratitude envers la FREE: «Je suis très reconnaissante d’avoir reçu cette bourse d’étude. Elle me permet, avec le soutien de ma famille, de mon Église et de mes propres économies, de suivre cette première année à temps plein. Je suis vraiment soulagée de ne pas devoir m’inquiéter pour les finances. Je suis aussi reconnaissante pour toutes les personnes qui me soutiennent par la prière, et je me réjouis de voir où Dieu va m’amener ».

Marié et tout jeune père, Yoan Boschung confie également dans une vidéo de témoignage avoir ressenti un appel au ministère pastoral à dix-sept ans, lors d’un camp de ski chrétien. Mais il a choisi de poursuivre des études en histoire et sciences des religions pour éprouver son appel. Depuis deux ans, ce désir intérieur de servir Dieu le travaille à nouveau. La bourse de la FREE est donc arrivée à point nommé: « Dieu est bon. Lorsqu’il appelle, il est fidèle et il pourvoit à nos besoins », partage-t-il en évoquant le passage biblique de Mathieu 6, v.25 et suivants.

Deux gagnants déjà au service de la FREE

Ce qui réjouit entre autres Nirine Jonah – qui endosse aussi le rôle de «Chasseur de talents» pour la FREE – c’est de constater que sur les six gagnants du concours-vocation lancé en 2024, deux s’impliquent concrètement dans la fédération : ayant terminé ses études, Jérémie Protti a été engagé comme pasteur-jeunesse à l’Eglise des Marronniers à Rolle. Thibaud Crelier, pour sa part, devrait effectuer un stage dès décembre à l’Église évangélique des Uttins à Yverdon (à confirmer lors de la prochaine AG). Trois autres poursuivent leur formation; une seule gagnante a arrêté son cursus.

Encore étudiant à la HET-PRO, mais fort de son expérience professionnelle dans le social, Dylan Wirth épaulera Nirine Jonah dans la mise en œuvre du document « Lutte contre les comportements transgressifs » élaboré par la FREE. Alors que les Églises de la fédération sont invitées à signer ce document de référence, une petite vingtaine a déjà franchi le pas. En 2026, toutes les communautés signataires devront envoyer des représentants à une formation sur la prévention des abus.