Un Dieu qui fête la relation

Noël 2015

A la création de l’homme et de la femme, c’est la fête pour Dieu : fête de la relation, fête d’un vis-à-vis avec qui entrer en relation et à qui se révéler.

Par  Monique Roggo | le samedi, 12 décembre 2015 |

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Au début du ministère de Jésus, c’est aussi la fête autour d’un homme et d’une femme !

Or, le troisième jour, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.

En ce temps-là, un mariage, c’est une semaine entière de fête. Tous les habitants passent à un moment ou à un autre se réjouir avec les jeunes mariés.

Jésus vient de choisir ses disciples et il sait qu’il a une mission importante à accomplir. Cependant, il sait aussi que sa mission échouera s’il passe à côté des hommes et des femmes de son époque. En venant à ce mariage, Jésus montre à ses disciples tout l’amour qu’il a pour les êtres humains.

Parfois, nous considérons notre travail comme si important que nous ne voulons pas « perdre du temps » à entretenir des relations sociales. Jésus commence son ministère en participant à la joie de son entourage. Il m’apprend et apprend à ses disciples que les personnes et la joie sont importantes à ses yeux.

Comme le vin venait à manquer, la mère de Jésus lui dit: «Ils n'ont plus de vin.» Jésus lui répondit: «Que me veux-tu, femme? Mon heure n'est pas encore venue.» Sa mère dit aux serviteurs: «Faites tout ce qu'il vous dira. »

On ne sait pas ce que Marie attend réellement de son fils. Elle a simplement confiance qu’il aidera à résoudre le problème. D’après la tradition, Joseph, son époux, est déjà mort ; elle a donc l’habitude de solliciter l’aide de son aîné en certaines circonstances. Lorsqu’elle parle aux serviteurs, nous découvrons qu’elle est convaincue que Jésus saura agir au mieux. Elle ne lui propose pas sa solution ou son idée, mais le laisse prendre toute initiative.

Comme Marie, savons-nous réellement laisser notre préoccupation entre les mains de Jésus ? Croyons-nous qu’Il saura au mieux s’en occuper ? Sommes-nous convaincus que Sa manière d’agir sera la meilleure ? Saurons-nous nous laisser surprendre ?

Or il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs et contenant chacune une centaine de litres. Jésus leur dit: «Remplissez d'eau ces jarres.» Et ils les remplirent jusqu'au bord. «Puisez maintenant, leur dit-il, et apportez-en à l'organisateur du repas.» Et ils lui en apportèrent. L'organisateur du repas goûta l'eau changée en vin. Ne sachant pas d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient bien, il appela le marié et lui dit: «Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent!»

Oui, c’est une surprise pour tous !

Nous recherchons souvent des émotions fortes et un sens à donner à nos vies, mais nous ne cherchons pas cela auprès de Dieu qui nous semble triste, sévère et gâcheur de joie. Pourtant, Il a pour chacun de nous un « vin bien meilleur » que celui que nous imaginons.

Alors, vais-je faire la fête tout seul avec mes amis ou vais-je inclure ce Dieu qui aime tant la relation ? Jésus n’a pas hésité à fêter avec ceux qui fêtent et à pleurer avec ceux qui pleurent.

Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des signes miraculeux que fit Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.

Nous allons bientôt fêter Noël, le plus grand signe d’amour de notre Créateur. Que vais-je faire de ma joie et de ma reconnaissance ? Juste la garder pour moi ou la partager autour de moi ? Qui seront celles et ceux qui pourront dire : « Oui, Jésus est encore là aujourd’hui parmi nous ? »

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Monique Roggo
Campus pour Christ