« De l’éthique dans l’assiette », un dossier Hautes Fréquences préparé par Gabrielle Desarzens

vendredi 16 décembre 2011
Si le commerce équitable gagne du terrain, le déséquilibre alimentaire reste un fléau majeur à travers la planète. L’approvisionnement en denrées éthiques servirait-il uniquement la bonne conscience des citoyens occidentaux ?
Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect. Il vise une plus grande équité dans le commerce mondial et contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement dans les pays du Sud.

Même dans la cuisine d’un chef !
A Genève, le chef Thierry Schlatter est un adepte convaincu de la démarche, qu’il pratique et enseigne. Dans ses cuisines, il démontre que l’approvisionnement sur le marché du commerce équitable est un exercice non seulement possible, mais qu’il gagne du terrain en Suisse dans les mentalités.
A Rome et chiffres à l’appui, l’expert Pascal Liu, économiste à l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) confirme cette percée du commerce équitable au niveau mondial. Mais des statistiques de la FAO montrent aussi que l’alimentation mondiale pourrait nourrir 12 milliards d’êtres humains... alors qu’un enfant de moins de 10 ans meurt de faim toutes les 5 secondes dans le monde.
 
Ce qu’apporte le commerce équitable et ses limites
Face à ce paradoxe, François Dermange, professeur d’éthique à la Faculté de théologie de Genève nous livre son expertise sur les différentes problématiques du commerce équitable comme sur ses limites. A la veille des fêtes et des repas de fin d’année, un dossier proposé par Gabrielle Desarzens. (c)
 

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