Votations du 23 septembre : une prise de position en faveur de la vie avec Roger Zürcher

lundi 27 août 2018 icon-comments 2

Le 23 septembre, les Suisses se prononceront sur deux initiatives qui ont trait à l’alimentation : l’initiative dite « Pour des aliments équitables » et l’initiative « Pour la souveraineté alimentaire ». Dans le contexte de sa campagne 2018-2019 autour du réchauffement climatique, StopPauvreté a demandé à l’ingénieur agronome Roger Zürcher de répondre à quelques questions autour de ces objets de votation. Alexis Bourgeois, le nouveau coordinateur romand de StopPauvreté, mène l’interview. Prise de position.

Le 23 septembre prochain, le peuple suisse est appelé à se prononcer sur deux initiatives dont l’enjeu est important pour le futur de notre agriculture : l’initiative pour des aliments équitables et l’initiative pour la souveraineté alimentaire. StopPauvreté s’engage en faveur de l’agroécologie et de la souveraineté alimentaire. Cela implique la promotion d’une agriculture et de modes de consommation qui ne soient pas déterminés par le besoin de croissance et la mentalité du jetable, mais qui se concentrent sur l’être humain et la nature.  

Roger ZürcherAfin de mieux cerner les enjeux et comprendre davantage ce que sont la souveraineté alimentaire et une alimentation équitable, nous avons interviewé Roger Zürcher, chargé de programme chez Food for the Hungry Suisse (FH) et DM Echange et Mission. Il est spécialiste du développement et de la coopération internationale.

Roger Zürcher, pouvez-vous nous expliquer le contexte qui entoure ces deux initiatives ?

L'agriculture est aujourd'hui menée dans un contexte d'industrialisation émanant, suite à la Première Guerre mondiale, de l'arrivée des engrais chimiques et des pesticides. Depuis, nous avons vécu un siècle d'agriculture industrielle. L'agriculture paysanne a été transformée en une production à la chaîne. Or, ce processus, comme si nous fabriquions des pièces ou des ordinateurs, ne peut pas fonctionner correctement dans la nature, car il est destructeur. Cette agriculture industrielle fabrique des produits qui peuvent même se révéler toxiques. De nombreux exemples, comme la crise de la vache folle, la controverse sur le glyphosate, qui sont liés à la recherche effrénée d'économies d'échelles, ont montré les limites de ce modèle. Ces différentes crises liées à la qualité des aliments constituent un signal d'alarme pour le monde agricole qui se voit dans l'obligation de changer de paradigme. 

Dans ce cas, quelle est la solution ? Un retour en arrière de 100 ans ? 

Non, nous avons beaucoup progressé en développant de meilleures techniques agricoles, aussi grâce à une meilleure compréhension du fonctionnement du sol et des plantes. Cependant, entre-temps, le changement climatique est arrivé. Nous pouvons bien sûr reprendre d'anciennes techniques, comme une meilleure utilisation des engrais organiques et de la biodiversité, par exemple en revalorisant les haies, mais il faut les adapter aux défis d'aujourd'hui. 

Les Suisses ont accepté, il y a un an, un changement de la Constitution pour y inscrire le principe de la sécurité alimentaire. Quelle différence avec la souveraineté alimentaire dont il est question dans les prochaines votations ?

La sécurité alimentaire a surtout pour objectif de garantir l’auto-approvisionnement du pays avec des produits indigènes. La loi actuelle est bonne, mais force est de constater que cela ne suffit pas pour opérer un vrai changement vers un système alimentaire équilibré, qui fait vivre les paysans et l’environnement. L’initiative pour la souveraineté alimentaire va plus loin que la situation actuelle et propose aussi de protéger l’agriculture suisse de certains produits d’importation, souvent bon marché, qui ne répondent pas aux critères suisses de qualité ou de santé. La souveraineté alimentaire tend vers un modèle d'agriculture durable qui met le paysan au centre.

Pouvez-vous détailler la notion de durabilité et l’apport concret de l'initiative pour la souveraineté alimentaire ?

Une agriculture est durable si elle est rentable au niveau économique, environnemental et social. 

C'est une agriculture de proximité, qui vend en majorité localement, sans produire uniquement pour l'industrie agroalimentaire qui récupère toutes les marges. Plus l'agriculture est industrielle, plus les métiers sont déconnectés les uns des autres. A l'inverse, plus elle est artisanale ou intégrée dans le tissu local, plus il est facile pour le paysan de produire le produit fini et ainsi de récupérer la marge. Economiquement, la souveraineté alimentaire vise l'agriculture paysanne et familiale. Dans un tel système, nous allons vers la durabilité environnementale : cela doit être durable pour l'ensemble de la Création, autant pour les animaux que les sols et les plantes. Les fourrages importés doivent aussi être limités. Il n'est en effet pas durable d'importer des fourrages OGM étrangers interdits de production en Suisse. Cette initiative permet de stopper cette incohérence en offrant des prix rémunérateurs permettant aux paysans de vivre correctement, avec à long terme un impact de vie et non de mort sur les campagnes. 

Pour les opposants, l’acceptation de ces initiatives causerait un appauvrissement de la gamme de produits pour le consommateur. Qu’en pensez-vous ? 

De toute façon, il y a aujourd'hui trop de choix. Nous n'avons pas besoin de rayons entiers de yogourts et nous sommes plus attachés à acheter une alimentation de qualité qu’à avoir du choix. Nous aspirons à ce que les aliments que nous mangeons ne nous empoisonnent pas. Cette initiative permet de donner des produits de qualité à la population et de protéger le pays de menaces telles que la désertification des campagnes, la perte de la biodiversité ou l'impossibilité de vivre décemment à la campagne. Les prix doivent permettre aux paysans de vivre. 

Derrière les argumentaires de ces deux initatives, nous percevons les écarts entre les mondes de l’agriculture industrielle et de l’agriculture paysanne. Quelles sont ces différences ?

L'agriculture industrielle est basée sur la monoculture et non sur la polyculture. Les pesticides chimiques sont utilisés en fortes quantités, car les monocultures sont fragiles, alors que dans la polyculture on peut les diminuer ou s'en passer. Les produits de traitements utilisés dans une agriculture biologique se dégradent rapidement et ne polluent pas la nappe phréatique, à l'inverse des pesticides chimiques qui restent stables dans la bouteille mais aussi dans le sol ! D'un point de vue social, l’agriculture industrielle présente une approche où l’ouvrier est déshumanisé, appelé à faire des tâches à répétition. Il est un facteur de production dont le coût doit être minimisé. Cette agriculture pollue l'air, l'eau et appauvrit le sol. C'est une agriculture émettrice de CO2 … et c'est un comble ! La plante est justement le mécanisme créé par Dieu pour capter le CO2et l'agriculteur est censé produire des plantes. 

A l'inverse, l'agriculture paysanne agroécologique permet une couverture végétale plus importante durant l'année, ce qui protège les sols et fait pousser plus de variétés, d'espèces et d'arbres, ce qui signifie plus de résilience face aux aléas climatiques ou de développement de populations d’insectes qui pourraient manger les feuilles, par exemple. Tout cela favorise la vie du sol, des micro-organismes et ensuite des plantes et des animaux. C'est un cercle vertueux qui finit par produire la vie du terroir, et même du pays entier.

A la fin, on pense que cela coûte plus cher. Mais c’est faux, car les externalités négatives ne sont pas incluses dans les calculs. Le coût des remises en état de l’environnement quand la biodiversité ou la nappe phréatique est atteinte, ou des sols dégradés, n’est pas considéré. Au niveau social, l’agriculture industrielle du « toujours plus grand » induit des pressions énormes qui peuvent conduire au divorce ou même au suicide. Ces conséquences dramatiques ne sont pas prises en compte. Dans cette agriculture industrielle, les personnes handicapées ou âgées, les jeunes en échec scolaire ne sont pas employés, alors que cela peut être le cas dans une agriculture plus reliée au terroir, ce qui permettrait d’éviter de créer des institutions qui s’occupent de ces catégories de personnes. Le coût réel n'a jamais été calculé sérieusement.

De façon schématique, on peut établir deux colonnes qui conduisent ultimement à un arrêt ou au développement de l’agriculture.

Produit la « mort »

Produit la vie

Monoculture

Polyculture

Pesticides chimiques

Culture biologique

Exploitation industrielle déshumanisante et de solitude

Ferme familiale intergénérationnelle, créatrice de liens sociaux

Ouvrier comme facteur de production

Fermier comme gérant, créateur d'abondance, de variété et de beauté

Pollution et augmentation du CO2

Filtration et séquestration du CO2

Mort des paysans, des fermes et du pays

Vie du sol, des plantes, des animaux, des humains, des fermes, du terroir et du pays

 

Sur un plan spirituel, quelle est la responsabilité de l'être humain ?

Dieu se soucie de l'ensemble de la Création et l'être humain a la responsabilité de prendre soin de la Terre. Nous avons un rôle particulier, mais l'ensemble de la Création a de la valeur aux yeux de Dieu. Tous les êtres vivants sont créés par Dieu et ont de la valeur. D'ailleurs, lorsque Dieu dit à Jonas qu'il a pitié de Ninive, il parle des humains etdes animaux en grand nombre. Si Dieu a une vision du monde où il faut prendre soin de la Création, pourquoi devrions-nous en avoir une autre ? Nous devons revenir à cette vision d'un homme au milieu de la nature. Nous ne sommes pas dans une salle d'attente en attendant l’autre monde ; nous devons nous occuper de ce qui nous entoure, des enfants qui souffrent, de la qualité de l'eau ou de l'air. Notre bonheur dépend du bien-être de toute la Création, de l'environnement qui nous entoure. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à aller plus loin que le bien-être de notre famille à cause de la responsabilité donnée aux humains par Dieu. 

En une phrase, quel est l'argument clé en faveur des initiatives ?

Pour moi, c'est le mot vie. « On reconnaît l'arbre à ses fruits », dit Jésus. Une politique agricole ou un système alimentaire sont comme un arbre, il faut que les fruits soient bons. Les fruits représentent la qualité de la vie dans notre pays, de la vie des humains, des animaux et des plantes. Est-ce que la façon dont nous cultivons et mangeons produit un cercle vertueux de vie ou est-ce l'inverse ?

Propos recueillis par Alexis Bourgeois
(coordinateur romand StopPauvreté)

2 réactions

  • Claude-Eric Dufour jeudi, 06 septembre 2018 18:20

    Merci de prêter attention aux quelques lignes d’un terrien, producteur et intéressé à assumer la responsabilité qui nous est confiée par notre Créateur pour « cultiver la terre d’où nous avons été pris». Je me réjouis de voir l’intérêt qui est porté par une grande majorité de la population de notre pays à l’avenir de notre planète. Cela passe par le respect de ce qui nous est confié, soit la nature, les animaux et les humains que nous côtoyons.
    Dans ce désir de servir au plus près de la volonté de Dieu, je dois reconnaître mes limites, à commencer par la compréhension du rejet de l’offrande de fruits de la terre proposé par Caïn au profit du sacrifice des premiers-nés du troupeau d’Abel. (sans prendre en compte la compréhension spirituelle et la perspective néo-testamentaire…)
    Cette prudence et ces limites m’incitent à réagir face aux propos caricaturaux de M. Zürcher.
    Je suis convaincu qu’on ne peut enfermer les agriculteurs, viticulteurs ou arboriculteurs dans des catégories qui mènent soit « à la vie », soit « à la mort », en tout cas pas telles qu’elles sont définies dans l’article. Il est dangereux, voire provoquant, de considérer notre monde en noir et blanc. Je préfère de beaucoup le voir en couleur, avec de multiples nuances.
    L’approche « bio » est certainement intéressante. Elle est respectueuse de ce que nous fournit la nature. Mais rappelons-nous que la nature nous fournit aussi des produits toxiques. Comment M. Zürcher peut-il nous affirmer que « Les produits de traitements utilisés dans une agriculture biologique se dégradent rapidement » si on considère que l’un des principaux, le cuivre, est stable et stérilise les sols si on en abuse. D’autre part, les produits biologiques sont généralement moins rémanents et nécessitent une répétition des interventions phytosanitaires nettement supérieure, ce qui implique une plus grande mise à contribution de véhicules à moteur. Difficile d’imaginer que cela joue un rôle favorable au bilan CO2…
    On pourrait multiplier les exemples, mais le but n’est pas de relever les points forts et faibles d’une stratégie spécifique. Je préfère considérer qu’une approche PI (Production Intégrée) bien pensée et bien appliquée peut être tout aussi respectueuse de l’environnement que certaines approches biologiques.
    Tout aussi important à mes yeux, pourquoi vouloir être aussi prudent et restrictif avec le traitement des plantes, sans chercher à appliquer le même « principe de précaution » pour les humains ??
    Je me refuse à appeler les produits phytosanitaires « pesticides » parce qu’il me paraîtrait cohérent d’utiliser le même terme pour les médicaments… Les produits issus de la science et utilisés pour protéger les plantes (produits phytosanitaires) sont souvent très proches de nos médicaments ; ce sont très souvent des produits de synthèse… Je me demande qui serait prêt aujourd’hui à lancer une initiative pour « interdire l’usage d’aspirines à la population suisse ? » Et ne me parlez pas d’effet cocktail quand on considère le nombre de pastilles que l’on administre à certains patients en EMS ou ailleurs…
    Oui, le débat mérite d’être porté sur la place publique et cet article peut le susciter. Oui, la prudence dans l’utilisation de produits phytosanitaires (de synthèse ou non) doit avoir la priorité sur l’appât du gain, mais une approche unilatérale et tendancieuse n’est pas satisfaisante.
    Que le Seigneur nous accompagne dans nos réflexions et nos décisions.

  • Roger Zürcher lundi, 17 septembre 2018 11:49

    Merci beaucoup pour ces remarques, je les trouve dans l’ensemble constructives et très intéressantes. Je voudrais apporter quelques commentaires.
    1) Je comprends que la schématisation en fin d’article des logiques vers la vie ou la mort puisse paraître caricaturale, mais le but était bien de faire apparaître les contrastes. Des tableaux similaires pourraient être établis de la même manière pour l’éducation, la santé, l’industrie et d’autres secteurs. Ces colonnes ne constituent en aucun cas un jugement sur certaines personnes ou « un enfermement des agriculteurs dans des catégories» ! Je pense qu’il est utile de réfléchir aux fins ultimes de certaines approches, pour voir les ressorts qui les sous-tendent et se remettre en question.
    2) Concernant l’approche « production intégrée », elle constitue vraiment un progrès par rapport à ce qui était pratiqué il y a quelques dizaines d’années, mais l’approche bio est incontestablement meilleure, en commençant par la meilleure qualité des sols (plus de biomasse), la biodiversité plus importante et la protection des eaux, ainsi qu’un meilleur bilan CO2. Les recherches du Fibl en Suisse le montrent. Et même si le cuivre est autorisé, la recherche se poursuit pour qu’on l’abandonne au profit de solutions plus durables comme les préparations de plantes ou les variétés résistantes. Beaucoup de producteurs vont d’ailleurs plus loin que la simple observation du cahier des charges pour aller vers des approches agroécologiques et permaculturelles encore plus proches des écosystèmes naturels, qui sont les « modèles » créés par Dieu pour nous enseigner comment la nature fonctionne et qui nous inspirent. Je ne suis pas un absolutiste de l’interdiction des produits de synthèse, si cela peut sauver un verger ou une culture en cas de crise, mais la marge de progression par rapport à ce qui est fait en moyenne actuellement est énorme. Il y aussi des différences dans les types de cultures. Il est plus facile d’avoir un système équilibré et donc de renoncer aux traitements dans les céréales que dans les cultures fruitières. C’est pour cela que nous devons augmenter la recherche en agriculture biologique pour arriver à produire de la nourriture dans des systèmes équilibrés qui ne nécessitent pas d’interventions qui auraient des conséquences à long terme négatives pour l’environnement, les animaux ou les humains.
    3) La remarque concernant les médicaments pour les humains me paraît très pertinente. Il est intéressant d’ailleurs de constater que les producteurs bios ou les jardiniers amateurs qui font de la permaculture, par exemple, sont souvent aussi des personnes qui sont axés sur la prévention au niveau de leur santé plutôt que les médicaments. Ces personnes sont intéressées par des modes de vie sains, par les plantes et leurs propriétés, etc., ce qui est logique et cohérent avec leurs choix au niveau de l’alimentation. On pourrait dire la même chose pour les soins aux animaux et les produits vétérinaires.
    4) Effectivement, il me semble comme vous que l’appât du gain a biaisé pas mal de choses dans l’agriculture, comme dans la médecine, etc. A nous donc consommateurs d’essayer de mettre nos priorités à la bonne place, notamment d’acheter local (et bio ! :-)) pour soutenir nos partenaires paysans qui font ce travail magnifique de partenariat avec Dieu pour nous fournir à manger.

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