Imprimer cette page

« Le libéralisme, un poison qui tue à petit feu les Eglises protestantes » par Gilles Geiser

Gilles Geiser jeudi 01 février 2018 icon-comments 5

L’image Crucifix parue dans la dernière édition de Réformés, le journal des Eglises réformées romandes, a suscité la polémique, tout comme le dossier sur « Orientations sexuelles, accueillir la différence ». Plusieurs articles sont parus dans les médias romands à ce propos. Gilles Geiser, pasteur dans l’Eglise évangélique Châble-Croix à Aigle, réagit au libéralisme théologique de plus en plus marqué dont témoigne cette prise de position.

Si, dans le domaine de la santé, on avait mis en vente un médicament qui n’avait que le dixième des effets secondaires négatifs qu’a le libéralisme dans le domaine de la théologie, ça fait longtemps qu’on aurait arrêté le médicament en question. Et vous pouvez être certains que ceux qui auraient continué à vendre ou à proposer ce médicament en connaissant ses effets secondaires, seraient mis en procès.

Des effets secondaires toujours plus dévastateurs

En théologie protestante, non ! On remet tout en question, sauf le libéralisme… alors même que ses effets secondaires sont toujours plus dévastateurs, et sautent aux yeux de manière criante.

Le grand problème, l’immense problème, du protestantisme libéral, c’est l’orgueil et la fierté. On ne se remet pas en question. On se situe au-dessus… et on accuse ceux qui osent apporter un bémol à leur idole d’être soit un peu trop « simplets », soit un peu trop « prudes »... et quand ils sont un peu les deux à la fois, on dira qu’ils sont un peu trop « évangéliques » !

Le protestantisme libéral va dans le mur, depuis longtemps, mais il ne le voit pas, aveuglé qu’il est de sa présomption et de sa suffisance.

Quels fruits ?

On reconnaît un arbre à ses fruits. Les fruits du libéralisme ? Absence de foi, absence de jeunes, absence d’argent, absence de fidèles, absence de ministères. Quand aura-t-on le courage de reconnaître que le libéralisme est un poison qui tue à petit feu les Eglises protestantes ?

Et qui osera porter plainte contre les pasteurs et théologiens qui, en voyant les effets dévastateurs connus de ce prétendu médicament, continuent de le proposer, dimanche après dimanche, à leurs paroissiens, toujours plus vieux et moins nombreux.

C’est un scandale.

C’est tout.

Gilles Geiser, pasteur sans doute un peu trop « simplet » et un peu trop « prude »

5 réactions

  • Geiser Francine vendredi, 02 février 2018 11:17

    J'ai été scandalisée par cette photo et surtout attristée par le chemin qu'a pris l'église réformée.
    Il n'est pas question de rejeter les personnes différentes mais plutôt de les guider vers une vie conforme à l'évangile.
    Plus on met les pieds dans LE MONDE, plus on a de problèmes.

  • chapuis Catherine vendredi, 02 février 2018 15:40

    Bravo à Gilles Geiser pour son avis, j'étais aussi outrée du dernier no. Protestant. Les chrétiens aujourd'hui au nom de la tolérance ",tolère" trop de choses et se laisse avoir. Sachons regarder à Dieu et sa parole . L'Amour ne veut pas dire "tout admettre "

  • Alain Rioux vendredi, 02 février 2018 17:14

    Quand comprendra-t-on que ce qui est inspiré de Dieu, c'est la tradition du Credo et du canon scripturaire, de sorte que le TEXTE du Symbole originel de Nicée-Constantinople est la parole de Dieu, CONFORMÉMENT aux Écritures? Autrement dit, puisque la Bible EST la parole du Dieu TRINITAIRE, il appartient au Credo de le formuler, puis aux conciles de le préciser, scripturairement. A cet égard, les théologiens libéraux ne sont pas chrétiens, ce ne sont que des gnostiques, qu'il faut chasser de l'Église au plus vite, selon Gal./8-9, entre autres!

  • Etienne Pierre-Alain samedi, 03 février 2018 08:11

    Merci, Gilles,
    cf Romains 1.16-17.
    Amitiés fraternelles

  • Joël Reymond dimanche, 04 février 2018 12:27

    Cher Gilles, tu prêches sur ce site des convaincus. As-tu aussi posté ta prise de position sur une plateforme réformée ou au moins intraprotestante? Sinon, dans un prochain article, pointer là où le libéralisme théologique fait aussi son nid dans les églises libres évangéliques?